Cicéron

Cicéron Cicéron, dont le nom romain (''tria nomina'') est '''', né le à Arpinum en Italie et mort assassiné le à Formies, est un avocat, homme d'État, philosophe et écrivain romain. Il intervient dans les crises de la fin de la République romaine et finit victime des proscriptions en -43.

Citoyen romain de province, il naît dans une famille de la classe équestre bien implantée à Arpinum, ville du Latium située à 100 km au sud-est de Rome. N'appartenant pas à la , il n'est pas destiné à un rôle politique majeur et sera donc un ''homo novus'' dans les milieux dirigeants de Rome de la fin de la République. Rome est en proie à une crise politique majeure depuis l'époque des Gracques (-130/-120), conflit opposant les républicains et les démocrates (), antagonisme qui s'incarne notamment dans la lutte entre Pompée (106-48) et César (100-44) dans les années 50 et 40.

Après une solide formation de rhétorique et de droit, Cicéron réussit, grâce à son talent d'avocat, à se constituer suffisamment d'appuis pour accéder en -63 à la magistrature la plus élevée du ''cursus honorum'', le consulat. C'est en tant que consul qu'il doit affronter le complot du démocrate Catilina, qu'il déjoue grâce à quatre discours devant les sénateurs, les Catilinaires.

Mais ce succès qui fait sa fierté provoque une condamnation à l'exil en -58, pour avoir fait exécuter plusieurs conjurés sans respecter les procédures légales. Revenu à Rome en -57, il ne joue plus de rôle important sur une scène politique dominée par Pompée et César, qui vient de commencer la conquête de la Gaule. Après la fin de cette guerre (-51), César entre en rébellion en -49, ce qui provoque une guerre civile. Cicéron rallie le camp de Pompée, avec hésitation, puis accepte de s'accommoder du pouvoir de César. Après l'assassinat de César, il se rallie à son fils adoptif, Octavien (futur Auguste) contre Marc Antoine, contre lequel il prononce quatorze discours, les Philippiques. Cette opposition lui vaut d'être proscrit et tué en 43 av. J.-C.

Orateur remarquable, Cicéron est l'auteur de nombreux textes considérés comme des modèles de la langue latine classique et dont une grande partie nous est parvenue. Il consacre sa période d'inactivité politique à la rédaction d'ouvrages sur la rhétorique et à l'adaptation en latin des théories philosophiques grecques. En partie perdus pendant le Moyen Âge, ses ouvrages connaissent un regain d'intérêt durant la renaissance carolingienne, et surtout durant la Renaissance et à l'époque classique. Sa réputation s'affaiblit au et dans la première moitié du , où il est considéré comme un simple compilateur des philosophes grecs. Pierre Grimal considère cependant qu'il a été un intermédiaire précieux, qui nous a transmis une partie de la philosophie grecque. Dans le domaine politique, les jugements des historiens ont souvent été sévères : intellectuel égaré au milieu d'une foire d'empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie larvée » de Pompée puis de César selon des spécialistes tels que Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino. Informations fournies par Wikipedia
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  1. 301
    par Cicéron, Mendelssohn Ludwig, Koerner August Emil, Schmidt Otto Eduard
    In aedibus B. G. Teubneri 1893
    Livre
  2. 302
    par Cicéron, Freyburger Gérard, Scheid John
    Les Belles Lettres 1992
    Livre
  3. 303
  4. 304
    Livre
  5. 305
    par Cicéron, Wuilleumier Pierre, Tupet Anne-Marie
    Les Belles Lettres 1966
    Livre
  6. 306
  7. 307
    Livre
  8. 308
  9. 309
  10. 310
    par Cicéron, La Ville de Mirmont Henri de, Martha Jules
    Les Belles Lettres 1925
    Livre
  11. 311
    par Cicéron, Lacey Walter Kirkpatrick, Wilson B.W.J.G
    Oxford University Press 1970
    Livre
  12. 312
    par Macrobe
    in aedibus B.G. Teubneri 1994
    Livre

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