Chorioamniotite et prématurité : revue d’articles

La chorioamniotite, infection des membranes ovulaires et du liquide amniotique, serait observée dans 25 à 40 % des accouchements prématurés (naissance avant 37 SA), et serait responsable d'une importante morbi-mortalité néonatale. En pratique, le diagnostic repose sur un faisceau d'argumen...

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Auteur principal : Quéméneur-Dehant Mélanie (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Ploteau Stéphane (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Chorioamniotite et prématurité : revue d’articles / Mélanie Quéméneur-Dehant; sous la direction de Stéphane Ploteau
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (36 f.)
Note de thèse : Mémoire de DIU : Formation complémentaire en gynécologie-obstétrique pour le médecin généraliste : Nantes : 2015
Sujets :
Description
Résumé : La chorioamniotite, infection des membranes ovulaires et du liquide amniotique, serait observée dans 25 à 40 % des accouchements prématurés (naissance avant 37 SA), et serait responsable d'une importante morbi-mortalité néonatale. En pratique, le diagnostic repose sur un faisceau d'arguments, l'examen de référence restant l'analyse cytologique et bactériologique du liquide amniotique. La symptomatologie est peu spécifique : hyperthermie maternelle, tachycardie maternelle, liquide amniotique teinté et/ou nauséabond, tachycardie maternelle. De nombreuses études se sont donc attachées à identifier des marqueurs biologiques diagnostiques. Ces dernières soulignent l'intérêt du taux sérique maternel de CRP et la détection de fibronectine fœtale dans les sécrétions cervico-vaginales. Les dosages de ferritine et de procalcitonine ne semblent pas être de bons outils diagnostiques. D'autres tests ont été évalués mais sont difficilement utilisables en pratique courante (taux sériques d'IL-6, de G-CSF, et concentration d'IL-6 cervical). La présomption de chorioamniotite repose sur un ensemble d'arguments cliniques, biologiques mais aussi échographiques (raccourcissement du col de l'utérus, oligohydramnios). La ponction de liquide amniotique pourrait alors confirmer le diagnostic par la cytologie, et la bactériologie (présence de streptocoque B, E. Coli, Urea plasma urealyticum...). Au cours d'un premier épisode de MAP à membranes intactes, l'antibiothérapie systématique n'aurait pas d'intérêt. Dans ces conditions, la mise en évidence d'une chorioamniotite incite à l'instauration d'une antibiothérapie. En pratique, l'antibioprophylaxie doit être proposée en cas de vaginose bactérienne. La prise en charge de la chorioamniotite pourrait diminuer la morbi-mortalité néonatale liée à l'accouchement prématuré dans un contexte infectieux. Les problèmes diagnostiques rendent difficiles sa prise en charge en pratique clinique et l'évaluation des stratégies thérapeutiques. De nouvelles études sont donc nécessaires afin de dépister les patientes à risque infectieux, et de définir une prise en charge thérapeutique
Bibliographie : Bibliogr. f. 31-36