Séjours longs de personnes hospitalisées en unités de soins palliatifs : un profil particulier ? A propos des résultats préliminaires d'une enquête réalisée au sein du GHT 44

Introduction : Les GHT sont des dispositifs de coordination de l'offre de soins qui visent à assurer une prise en charge de proximité des patients en s'appuyant sur les spécificités de chaque établissement et sur des équipes médicales partagées. Au sein de ces GHT, chaque structure possède...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Colpaert André (Auteur), Libot Jérôme (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes (Organisme de soutenance), Université de Nantes Service de formation continue (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Séjours longs de personnes hospitalisées en unités de soins palliatifs : un profil particulier ? A propos des résultats préliminaires d'une enquête réalisée au sein du GHT 44 / André Colpaert; sous la direction de Jérôme Libot
Publié : 2019
Description matérielle : 1 vol. (49 f.)
Note de thèse : Mémoire de DIU : Soins palliatifs et d'accompagnement : Nantes : 2019
Sujets :
Description
Résumé : Introduction : Les GHT sont des dispositifs de coordination de l'offre de soins qui visent à assurer une prise en charge de proximité des patients en s'appuyant sur les spécificités de chaque établissement et sur des équipes médicales partagées. Au sein de ces GHT, chaque structure possède son rôle propre dans la prise en soins avec des durées de séjours adaptées à leur fonction. Parfois nous constatons que la durée de prise en soins dans un service de MCO tels les USP, dépasse les objectifs annoncés par la tarification à l'activité. Cette étude vise à rechercher si un profil particulier de patients nécessite ces hospitalisations prolongées. Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude de cohorte monocentrique rétrospective concernant les séjours cotés Z51.5 pris en soins sur l'USP de Nantes du l " janvier au 31 décembre 2018. Nous avons réalisé une grille de données de 80 items que nous avons, une fois recueillies, analysé selon les durées de séjours à l'aide d'un logiciels Sphinx et Excel. Résultats: 161 séjours ont été analysés, 142 inférieurs ou égaux à 30 jours, 19 supérieurs à 30 jours. Nous n'avons pas mis en évidence de différence significative de durée de séjour selon le sexe, l'âge, la situation conjugale, le lieu de vie, la catégorie socio-professionnelle. On observe une tendance à l'allongement de la durée de séjour dans les diagnostics récents, avec des symptômes d'inconfort plus présents. Sur le plan social, on remarque une proportion plus importante de conflits familiaux dans les séjours prolongés. L'autonomie dans les soins d'hygiène, la prise alimentaire des patients semblent quant à elles plus préservées dans les séjours longs. Le mode de sortie principal des patients reste le décès quelle que soit la durée de séjour. Discussion : les séjours supérieurs à 30 jours, et supérieurs à 60 jours ne sont pas majoritaires, mais ne sont pas à négliger car influence nos moyennes et médianes de séjour (qui passent de respectivement 16 et 14 jours, à 12 jours si nous excluons les séjours de plus de 30 jours) et représentent un impact financier non négligeable. Le profil de patients nécessitant des séjours prolongés ne répond pas à des critères fixés et semble donc difficile à définir. Cependant, des pistes semblent se dégager, qui demandent à être confirmées en affinant notre grille de recherche et en l'étendant à l'ensemble du GHT 44. Les USP pourraient aussi possiblement être victimes de leur succès avec un « syndrome du cocon» déjà décrit qui limiterait le désir des patients à quitter l'unité. Conclusion: L'établissement d'un profil de patients nécessitant des séjours prolongés n'est pas aisé à réaliser mais nous semble d'un intérêt non négligeable afin de prendre en compte au plus tôt les spécificités de ces patients et améliorer au maximum la fluidité de nos prises en soins et le relais de ces patients vers un lieu de vie adapté.
Bibliographie : Bibliogr. f. 46-48