Anatomie de l'horreur : Esquisse d'une sociologie des lecteurs de Stephen King
Ce travail a pour objectif de tenter de définir le profil type des lecteurs de Stephen King, un des auteurs populaires les plus prolifiques et les plus connus au monde. L'enquête a cherché à mettre à jour les similarités, mais aussi les particularités des individus qui composent le lectorat ass...
Enregistré dans:
Auteurs principaux : | , |
---|---|
Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Anatomie de l'horreur : Esquisse d'une sociologie des lecteurs de Stephen King / Lydia Jandot; sous la direction de Christophe Lamoureux |
Publié : |
2020 |
Description matérielle : | 1 vol. (101 p.) |
Note de thèse : | Mémoire de Master 1 Terrains, Enquêtes, Théories : Sociologie : Nantes : 2021 |
Sujets : |
Résumé : | Ce travail a pour objectif de tenter de définir le profil type des lecteurs de Stephen King, un des auteurs populaires les plus prolifiques et les plus connus au monde. L'enquête a cherché à mettre à jour les similarités, mais aussi les particularités des individus qui composent le lectorat assidu de King en s'intéressant aux conditions sociales de la fabrique du goût ainsi qu'à ses conditions de transmission. Nous avons pour cela resitué les carrières de chaque lecteur sur le long cours, fait état des moments de désengagment et de réinvestissement successifs dans la lecture tout en questionnant la place des prescripteurs. Les sociabilités numériques investies par une partie des 13 lecteurs a été interrogé via l'observation du "forum de la communauté des fans de Stephen King", ce qui nous apermis d'approcher une catégorie de lecteurs présentant des caractéristiques sociologiques communes dans leurs façons singulières de se saisir de l'oeuvre de King, au carrefour entre la création artistique et l'objet de consommation de masse. L'enqûete a permis de dévoiler une forme mineur d'androgynie sociale qui s'est le plus souvent traduite chez les hommes par des modes de vie ou des pratiques généralement investies par l'autre sexe alors que pour les femmes, cette transgression semble se circonscrire à leur quête d'investissement culturels comme la lecture de romans d'horreur. |
---|---|
Bibliographie : | Bibliogr. p.95-98 |