Genèse et devenir de deux ordres de praticiens en France. Les officiers de santé de 1803 à 1892

La problématique des deux ordres de praticiens apparaît vers le milieu du XVIIIe siècle pour ne s'effacer que plus d'un siècle plus tard, liée à l'espace socio-culturel et au savoir. Le "passage" révolutionnaire de cette problématique et de l'instruction médicale jusqu&...

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Auteurs principaux : Bescond Jacques (Auteur), Moulin Anne-Marie (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Université Paris Diderot - Paris 7 1970-2019 (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Genèse et devenir de deux ordres de praticiens en France. Les officiers de santé de 1803 à 1892 / Jacques Bescond; sous. la dir. de Anne-Marie Moulin
Publié : Paris 1998
Description matérielle : 3 vol. (722 p.)
Condition d'utilisation et de reproduction : Publication autorisée par le jury
Note de thèse : Thèse de doctorat : Épistémologie et histoire des sciences : Paris 7 : 1998
Sujets :
Description
Résumé : La problématique des deux ordres de praticiens apparaît vers le milieu du XVIIIe siècle pour ne s'effacer que plus d'un siècle plus tard, liée à l'espace socio-culturel et au savoir. Le "passage" révolutionnaire de cette problématique et de l'instruction médicale jusqu'à la création de l'officier de santé par la loi de l'An XI (1803), puis des Écoles secondaires de médecine dans les départements, occupe une première partie prédominante. Des documents d'archives soulignent l'influence de l'Hôpital de la Charité (Paris) de 1760 à la Révolution. La dynamique neutralisante de la périphérie par le centre annonce l'échec de cette organisation nouvelle. Le caractère nodal et conflictuel du statut des deux ordres de praticiens apparaît dans les rapports, projets de loi, ordonnances qui visent, au cours de la première moitié du XIXe siècle, à corriger les carences et la faillite des réceptions d'officiers de santé. Obsolète, la loi de Ventôse devient instrument politique : en refusant la "doctorisation" des campagnes, synonyme d'égalité civile, elle entraîne une démédicalisation non homogène. Sous la Troisième République, la problématique devient celle du savoir, en particulier scientifique, tandis que se créent de nouvelles facultés. Le grade d'officier de santé est abrogé en 1892. Les études d'archives nationales et départementales objectivent ces éléments : réceptions faites par les jurys médicaux et les facultés, réponses aux circulaires, procès-verbaux de thèses, rapport de Paul Bert, statistiques médicales de la France de 1845 à 1881. Un chapitre sur le baccalauréat et les études de médecine aide à comprendre l'impasse pédagogique. Une quatrième partie concerne la législation et les tableaux statistiques.
Variantes de titre : GENESIS AND FATE OF TWO MEDICAL PRACTITIONNERS' ORDERS IN FRANCE. HEALTH OFFICERS FROM 1803 TO 1892
Genesis and fate of two medical practitionner's order in France. Health officers from 1803 to 1892
Notes : 1998PA070108