Percolation et économie
Le concept de percolation a été proposé en 1956 par le mathématicien J.M. Hammersley. Il apporte une réponse aux limites des modèles économiques traditionnels qui peinent à expliquer le passage de l'individuel au collectif. Sur un réseau, la théorie de la percolation étudie à l échelon global (...
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Percolation et économie / Stéphane Pajot; sous la direction de Denis Bouget |
Publié : |
2001 |
Description matérielle : | 1 vol. (532) p. |
Note de thèse : | Thèse de doctorat : Sciences économiques : Nantes : 2001 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Percolation et économie |
Résumé : | Le concept de percolation a été proposé en 1956 par le mathématicien J.M. Hammersley. Il apporte une réponse aux limites des modèles économiques traditionnels qui peinent à expliquer le passage de l'individuel au collectif. Sur un réseau, la théorie de la percolation étudie à l échelon global (macro) les effets d'actions locales (micro). D'une part, elle montre l'existence d'un seuil à partir duquel une modification qualitative de l état global du système se produit (amas percolant). D'autre part, elle étudie l évolution de certaines grandeurs caractéristiques. La thèse propose l'analyse des phénomènes collectifs grâce à des simulations numériques de modèles de percolation qui intègrent l hétérogénéité des comportements, l aléa des situations individuelles et les relations qu'entretiennent entre eux les éléments d'un système. L'approche proposée considère que l'individuel et le collectif ne peuvent s'envisager l'un sans l'autre. Les concepts fondamentaux, puis les notions et les modèles plus avancés sont présentes dans les deux premiers chapitres. Le troisième expose des modèles socio-économiques de comportements collectifs et de percolation. Enfin, le quatrième chapitre présente de nouveaux apports de la percolation à la théorie économique, au travers des notions de dominance et d intégration de marché. La théorie de la percolation permet alors d'envisager et de comprendre des situations globales nouvelles The concept of percolation was started in 1956 by the mathematician J.M. Hammersley. This concept provides an answer to the restrictions of classical economics models which struggle somewhat to explain how individual issues change into collective ones. On a network, the theory of percolation studies the effect of local actions (micro) at a global level (macro). On the one hand, the theory reveals the existence of a threshold which, when overstepped, produces a qualitative modification of the global state of the system (percolating cluster). On the other hand, the theory assesses the changes in certain characteristics sizes. The theory proposes an analysis of collective phenomena due to numerical percolation model simulations which fit into the heterogeneity of the different behavior, the random individual situations and the relationships that the elements of a system maintain. The approach considers that individual and collective issues must be dealt with inextricably. The first two chapters consider the fundamental concepts followed by the more advanced notions and models. The third chapter describes socio-economic percolation and collective behaviour. Finally, the fourth chapter introduces new percolation inputs into economic theory through notions of dominance and market integration. The theory of percolation therefore makes it possible to both envisage and to understand new global situations |
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Variantes de titre : | Percolation and economics |
Notes : | Cédérom contient l'annexe C qui s'intitule programmes et résultats |
Bibliographie : | Bibliogr. p. [479]-520 |