Comparaison de deux méthodes d'induction anesthésique par inhalation de sévoflurane chez l'enfant : capacité vitale versus volume courant (résultats intermédiaires)

L'inhalation de sévoflurane est la méthode de référence pour l'induction anesthésique de l'enfant. Elle est également couramment pratiquée chez l'adulte avec la technique de la capacité vitale (expiration et inspiration profondes, suivies d'une apnée). La tolérance hémodynam...

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Auteur principal : Radosevic Armelle (Auteur)
Collectivité auteur : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Lejus-Bourdeau Corinne (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Comparaison de deux méthodes d'induction anesthésique par inhalation de sévoflurane chez l'enfant : capacité vitale versus volume courant (résultats intermédiaires) / Armelle Radosevic; sous la dir. de Corinne Lejus
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2003
Description matérielle : 77 f.
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Anesthésie-réanimation chirurgicale : Université de Nantes : 2003
Disponibilité : Publication autorisée par le jury
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Comparaison de deux méthodes d'induction anesthésique par inhalation de sévoflurane chez l'enfant
Description
Résumé : L'inhalation de sévoflurane est la méthode de référence pour l'induction anesthésique de l'enfant. Elle est également couramment pratiquée chez l'adulte avec la technique de la capacité vitale (expiration et inspiration profondes, suivies d'une apnée). La tolérance hémodynamique et respiratoire de cette technique est excellente chez l'enfant, mais le taux de réussite est fortement lié à l'âge. L'objectif de ce travail prospectif ouvert a été de comparer la rapidité de l'induction, la tolérance et les effets secondaires de l'induction par inhalation de sévoflurane, par la méthode de la capacité vitale (CV) ou en volume courant (VT). Après accord du CCPPRB et prémédication par midazolam, 114 enfants de 5 à 15 ans devant avoir une anesthésie par inhalation et capables de réaliser en consultation d'anesthésie une capacité vitale, ont été randomisés pour bénéficier soit d'une induction classique en volume courant, soit par capacité vitale, à l'aide d'un circuit préalablement saturé en sévoflurane (7%) dans un mélange 50% N2-0/50% O2. L'analyse a porté sur le délai de perte du réflexe ciliaire et d'obtention du stade III de Guedel, l'index bispectral (BIS), les effets hémodynamiques et respiratoires, l'incidence des mouvements anormaux pendant les dix premières minutes après l'application du masque, ainsi que sur la satisfaction de l'enfant après le retour en chambre. Ce travail rapporte les résultats intermédiaires portant sur les 40 premiers enfants. Aucune différence n'a été mise en évidence entre les deux techniques concernant les différents paramètres de vitesse d'induction anesthésique. Les délais médians (25-75%) de perte du réflexe ciliaire étaient comparables: 31 [27-38]s dans le groupe CV versus 35 [29- 39] s dans le groupe VT. La tolérance a été excellente, avec cependant une accélération de la fréquence cardiaque moindre pour la CV. L'incidence des effets indésirables a été également faible dans les deux groupes. Néanmoins, les épisodes d'agitation sans conséquence clinique et la nécessité d'une assistance transitoire de la ventilation au masque facial ont été plus fréquentes dans le groupe CV(20% et 35% versus 0% et 5%). En revanche, la CV a été plus appréciée des enfants (EVA à 90/100 versus 83/100), probablement en raison de son caractère très ludique et de la participation active qu'elle nécessite. Ainsi, bien qu'elle nécessite un apprentissage préalable consommateur de temps, l'induction anesthésique par inhalation de sévoflurane avec la technique de la capacité vitale est une alternative bien tolérée de la technique classique. Une relation entre le délai de perte du réflexe ciliaire et l'âge (positive dans le groupe VT et négative dans le groupe CV) reste à confirmer sur l'effectif total de patients initialement prévu.
Bibliographie : Bibliogr. f. 73-77 [99 réf.]