| Résumé : |
Au cours de ma 5e année d études, j'ai pu effectuer mon dernier stage hospitalier à Vienne en Autriche. J'en ai profité pour mener en parallèle une enquête dans 25 pharmacies auprès de 78 pharmaciens et de 253 patients à propos de leurs pratiques en matière de phytothérapie. Il en est ressorti que les Autrichiens sont nettement plus nombreux que les Français à y avoir recours (60 à 70% des Autrichiens contre 20 à 25% des Français) et qu'ils privilégient davantage les formes traditionnelles comme les tisanes. Les plus gros utilisateurs sont les femmes, les quadragénaires, les personnes issues de milieux aisés et les habitants des régions montagneuses, rurales ou en périphérie des grandes villes. Les Autrichiens sont globalement plus satisfaits de l efficacité de la phytothérapie que de celle de l allopathie. En France, la phytothérapie intéresse une clientèle plus réduite qui utilise plutôt des formes galéniques prêtes à l emploi (gélules, ampoules). Enfin, je propose quelques pistes pour essayer de comprendre ces disparités qui existent entre la France et l Autriche.
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Nantilus
