Endocardite à Candida lusitaniae sur valve native : à propos d'un cas et revue de la littérature
L'endocardite à candida est une maladie rare au sein de laquelle le C. lusitaniae est lui-même très peu fréquent ; il n'existe à ce jour que deux cas publiés dans le monde. Nous présentons avec un recul de 4 ans le cas d un homme de 33 ans toxicomane intraveineux ayant survécu à une endoca...
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Endocardite à Candida lusitaniae sur valve native : à propos d'un cas et revue de la littérature / Guillaume Rolland; sous la direction de Jacques Denis |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2007 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2007 |
Sujets : | |
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Endocardite à Candida lusitaniae sur valve native |
Résumé : | L'endocardite à candida est une maladie rare au sein de laquelle le C. lusitaniae est lui-même très peu fréquent ; il n'existe à ce jour que deux cas publiés dans le monde. Nous présentons avec un recul de 4 ans le cas d un homme de 33 ans toxicomane intraveineux ayant survécu à une endocardite à C. lusitaniae sur valve native aortique. La maladie a été révélée par une série d emboles septiques des gros troncs artériels. Le diagnostic a été retardé par la difficulté à isoler le germe ainsi que la normalité des différentes échocardiographies. Il est pourtant reconnu que les endocardites à levure produisent des végétations de taille importante et friables ; expliquant la fréquence accrue des embolies par rapport aux endocardites bactériennes. Le traitement actuel combine un traitement d attaque antifongique et le remplacement valvulaire. Certains cas de traitement sans remplacement valvulaire ont été publiés mais le risque de rechute est fréquent et celles-ci peuvent être très tardives. Même si la discussion est ouverte, la conférence de consensus de 2003 traitant des candidoses invasives de l adulte recommande, en France, de pratiquer un traitement combiné. L amélioration du pronostic de l endocardite fongique a été obtenus grâce aux progrès réalisés au niveau du diagnostic (apparition de l échographie) et de la tolérance des antifongiques. Elle reste une pathologie grave avec 50% de mortalité à ce jour. L émergence de souches résistantes semble à ce jour contrôlée par une meilleure gestion de l arsenal antifongique. Des recommandations codifient l usage des antifongiques en fonction du germe rencontré. Malgré la connaissance des facteurs de risque propres aux levures, aucune thérapeutique préventive n a montré d efficacité dans un cadre autre que la greffe de cellules souches hématopoïétiques. |
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Bibliographie : | Bibliogr. |