La prescription d'hypnotiques par le médecin généraliste en dehors d'une consultation : étude rétrospective à partir des données de remboursement des CPAM de Loire Atlantique et de Vendée

Depuis 1991, la prescription des hypnotiques est légalement limitée à 4 semaines afin d'en diminuer la consommation, notamment régulière. Pourtant, 23 % des consommateurs d'hypnotiques en prennent depuis plus de six mois. Il existe donc toute une population de patients, quotidiennement sou...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Sambron-Di Prizio Anne-Catherine (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Rat Cédric (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La prescription d'hypnotiques par le médecin généraliste en dehors d'une consultation : étude rétrospective à partir des données de remboursement des CPAM de Loire Atlantique et de Vendée / Anne-Catherine Sambron- Di Prizio; sous la direction de Cédric Rat
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2008
Description matérielle : 1 vol. (63 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2008
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: La prescription d'hypnotiques par le médecin généraliste en dehors d'une consultation
Description
Résumé : Depuis 1991, la prescription des hypnotiques est légalement limitée à 4 semaines afin d'en diminuer la consommation, notamment régulière. Pourtant, 23 % des consommateurs d'hypnotiques en prennent depuis plus de six mois. Il existe donc toute une population de patients, quotidiennement sous hypnotique, qui nécessite un renouvellement mensuel. Il est probable qu'un certain nombre de ces prescriptions soient faites sans que le médecin prescripteur n'ait été consulté. J'ai réalisé une étude rétrospective portant sur les remboursements de zopiclone et zolpidem enregistrés par l'assurance maladie, en Loire Atlantique et Vendée, en 2007. Il apparait que 34,4% des prescriptions d'hypnotiques des consommateurs chroniques ne sont pas faites dans le cadre d'une consultation ou visite comme le voudraient les recommandations et la loi. Le sevrage des patients sous hypnotique depuis éventuellement des années et le traitement de l'insomnie par des méthodes non médicamenteuses semblent donc difficiles à mettre en place. Il pourrait s'agir d'un manque de formation ou d'un fatalisme du professionnel de santé.
Bibliographie : Bibliogr. f. 61-63 [48 réf.]