Le vécu du diabète de type 1 chez les patients musulmans insulino-dépendants au cours du jeûne du mois de Ramadan : étude qualitative auprès de six patients

Contexte : Le jeûne du mois de Ramadan est prescrit à tout musulman dès l'âge de la puberté s il n'altère pas l'état de santé. Une dérogation permet aux diabétiques de type 1 de ne pas jeûner. Malgré cela, certains jeûnent tout ou partie du Ramadan. Pour d'autres, l insulino-dépe...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Chaïb Aziz (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Dréno Patrick (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le vécu du diabète de type 1 chez les patients musulmans insulino-dépendants au cours du jeûne du mois de Ramadan : étude qualitative auprès de six patients / Aziz Chaïb; sous la direction de Patrick Dréno
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Description matérielle : 1 vol. (114 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Le vécu du diabète de type 1 chez les patients musulmans insulino-dépendants au cours du jeûne du mois de Ramadan
Description
Résumé : Contexte : Le jeûne du mois de Ramadan est prescrit à tout musulman dès l'âge de la puberté s il n'altère pas l'état de santé. Une dérogation permet aux diabétiques de type 1 de ne pas jeûner. Malgré cela, certains jeûnent tout ou partie du Ramadan. Pour d'autres, l insulino-dépendance de leur maladie les empêche de jeûner. Pour ces derniers, comment est vécue au point de vue personnel et social cette situation ? Méthode : Des entretiens individuels semi-directifs ont été réalisés auprès de 6 patients. S'en est suivi une analyse thématique du corpus des entretiens. Résultats : Cette étude qualitative a permis de mettre en lumière le fait que cette obligation médicale et religieuse de ne pas jeûner, pour ce type de patients, altère le vécu du jeûne du mois de Ramadan de certains d entre eux. Des conséquences sociales telles qu un sentiment d'exclusion ou de différence peuvent en découler. Des conséquences plus personnelles sont aussi présentes. Le sentiment d'être une voleuse , de ne pas être une musulmane comme les autres en sont des exemples. Au contraire, un autre groupe de patients vit très bien cette situation et ne ressent aucun impact de cette dernière par rapport au reste de la communauté musulmane. Malgré leurs différences, ces deux groupes ont un point en commun. Ils ont tous conscience que cette maladie est incurable. Malgré cela, tous les membres de cette étude espèrent un jour pouvoir observer le jeûne du mois de Ramadan. Conclusion : Il existe chez une partie de la population diabétique de type 1 insulino-dépendante contrainte à ne pas jeûner de part leur maladie, un véritable sentiment de mal être au cours d'une période censée être festive : le mois de Ramadan. Le médecin traitant, en connaissant les croyances du patient peut jouer un rôle primordial dans le dépistage et la prise en charge de cet état en consultation quotidienne.
Bibliographie : Bibliogr. f. 56-60 [46 réf.]