Le paludisme d'importation chez l'enfant au CHU de Nantes : étude rétrospective sur 2 ans (2004 et 2005)

Le paludisme est responsable chaque année d'au moins un million de décès dans le monde et est la première cause de mortalité chez l'enfant africain de moins de 5 ans. En France, pays hors zone d'endémie, le paludisme est considéré comme une maladie d'importation qui reste cependa...

Description complète

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Mahon-Malgouyres Isabelle (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Picherot Georges (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le paludisme d'importation chez l'enfant au CHU de Nantes : étude rétrospective sur 2 ans (2004 et 2005) / Isabelle Mahon-Malgouyres; sous la direction de Georges Picherot
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2009
Description matérielle : 1 vol. (71 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Le paludisme d'importation chez l'enfant au CHU de Nantes
Description
Résumé : Le paludisme est responsable chaque année d'au moins un million de décès dans le monde et est la première cause de mortalité chez l'enfant africain de moins de 5 ans. En France, pays hors zone d'endémie, le paludisme est considéré comme une maladie d'importation qui reste cependant d'actualité avec environ 6000 cas par an. Nous avons effectué une étude rétrospective sur 2 ans des accès palustre d'importation chez l'enfant au CHU de Nantes. Les données épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ont été analysées. Ainsi, de janvier 2004 à décembre 2005, 14 dossiers d'enfants présentant un accès palustre ont été recensés. Parmi eux, 57,15 étaient des garçons, la médiane d'âge étant de 6,6 ans. La contamination a eu lieu en Afrique sub-saharienne pour l'ensemble des enfants. Les accès palustres étaient dus au Plasmodium falciparum dans 85,7 des cas. Un enfant a présenté d'emblée un accès grave. Le diagnostic biologique a été effectué par frottis- goutte épaisse. La parasitémie moyenne était de 3,6. Le traitement de première intention était la méfloquine pour les accès simples et la quinine pour l'accès grave. L'étude des mesures prophylactiques fait apparaître que celles-ci restent encore trop souvent inexistantes, irrégulièrement suivies ou inadaptées. On peut donc penser qu'en matière de prévention, la prise en charge des enfants pourrait être améliorée par une meilleure information des familles et par une meilleure formation des différents acteurs de santé.
Bibliographie : Bibliogr. f. 57-63 [62 réf.]