La prise en compte des volontés de la personne malade en situation de fin de vie : analyse qualitative des pratiques des médecins généralistes de Loire-Atlantique et de Vendée
La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et de la fin de vie a introduit la notion de directives anticipées. Elles devaient répondre à une demande des patients mais depuis, la loi est peu appliquée. Nous nous sommes intéressés au vécu des médecins généralistes au sujet de la rédaction...
Auteurs principaux : | , |
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | La prise en compte des volontés de la personne malade en situation de fin de vie : analyse qualitative des pratiques des médecins généralistes de Loire-Atlantique et de Vendée / Marie-Laure Pouzadoux; sous la direction de Lionel Goronflot |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2009 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2009 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
La prise en compte des volontés de la personne malade en situation de fin de vie |
Résumé : | La loi du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et de la fin de vie a introduit la notion de directives anticipées. Elles devaient répondre à une demande des patients mais depuis, la loi est peu appliquée. Nous nous sommes intéressés au vécu des médecins généralistes au sujet de la rédaction des directives anticipées. Nous avons étudié leurs comportements face à la fin de vie et la prise en compte des volontés de leurs patients, par la méthode du focus group. Leur vécu est globalement douloureux dans l accompagnement de fin de vie. La relation d aide, où les souhaits du patients sont recherchés et respectés, n est pas maîtrisée par tous car la relation médecin-malade est souvent encore vécue sur un mode paternaliste. Les directives anticipées qui pourraient être utiles dans la relation d aide, rencontrent d autres obstacles à leur mise en œuvre : manque de connaissances législatives, de disponibilité, incertitude face à l évolution des souhaits. En plus d'une information sur la loi, l'amélioration des compétences relationnelles et éthiques est nécessaire pour faire évoluer les pratiques vers un meilleur respect des volontés des patients en fin de vie. |
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Bibliographie : | Bibliogr. |