Immunologie des lésions périapicales : données actuelles

Une lésion périapicale est une réaction immunitaire des tissus périapicaux à l'agression des bactéries endocanalaires. Cette flore mixte, majoritairement anaérobie et Gram -, libère dans le milieu des enzymes protéolytiques et des toxines qui diffusent dans les tissus et provoquent une partie d...

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Auteurs principaux : Guibouin Cécilia (Auteur), Castelot Enkel Bénédicte (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Immunologie des lésions périapicales : données actuelles / Cécilia Guibouin; sous la direction de Madame le Docteur Bénédicte Castelot-Enkel
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2004
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Université de Nantes : 2004
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Immunologie des lésions périapicales
Description
Résumé : Une lésion périapicale est une réaction immunitaire des tissus périapicaux à l'agression des bactéries endocanalaires. Cette flore mixte, majoritairement anaérobie et Gram -, libère dans le milieu des enzymes protéolytiques et des toxines qui diffusent dans les tissus et provoquent une partie de leur dégradation. La première réponse immunitaire est une réaction inflammatoire. Celle-ci, amorcée et entretenue par les macrophages, les anticorps circulants et les molécules du complément, limite l'invasion microbienne et contient les bactéries dans le canal radiculaire. Les macrophages sont les cellules piliers de l'ensemble de l'immunité locale. Leurs nombreuses sécrétions stimulent la résorption osseuse et la destruction des matrices extra-cellulaires. Ils constituent ainsi une zone tampon entre l'agresseur et les tissus sains, aux dépens de ces tissus. Ils déclenchent par ailleurs l'activation des réponses adaptatives ou spécifiques. Les lymphocytes entrent en action plus tardivement. Leur action est gérée par les lymphocytes T helper qui orientent la réponse globale soit vers une réponse à médiation cellulaire, cytotoxique et inflammatoire, caractéristique des phases aigues, soit vers une réponse à médiation humorale, neutralisante et anti-inflammatoire, caractéristique des phases chroniques. Les connaissances actuelles offrent des perspectives nouvelles quant à l'amélioration des protocoles thérapeutiques. Il n'en reste pas moins que la prévention revêt un caractère primordial, notamment chez les sujets immunodéprimés dont le potentiel de défense ne suffit pas à empêcher la diffusion bactérienne intra-tissulaire.
Bibliographie : Bibliogr.