Résumé : |
Le nombre de grossesses non voulues et donnant lieu à une IVG ne diminue guère en France depuis vingt ans, malgré l'usage des méthodes contraceptives modernes qui s'est largement répandu et dont l'efficacité est élevée. En cas d'échec de la méthode initiale, la contraception d'urgence hormonale peut être utilisée. On constate que sur une courte période de trois ans le cadre législatif en faveur de la contraception d'urgence (et plus particulièrement du levonorgestrel) a beaucoup évolué. Cette thèse présente les résultats d'une étude prospective qui a été menée au centre d'orthogénie, de planification et d'éducation familiale de l'hôpital St-Jacques auprès des femmes qui demandent une IVG. Son but est de comprendre les raisons de la non-utilisation de la contraception d'urgence hormonale. L'analyse descriptive des données de cette étude fait apparaître les points essentiels qui permettent de connaître ces raisons, la plus importante étant le manque de connaissance des risques de grossesse après un rapport sexuel. Par ailleurs il apparaît qu'une large majorité des femmes qui pensent connaître la contraception d'urgence hormonale, ne connaît pas les modalités d'utilisation et les possibilités offertes pour se la procurer.
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