Connaissance des recommandations sur les inhibiteurs de la pompe à protons : enquête auprès de 371 médecins généralistes de Loire-Atlantique et de Vendée

Les inhibiteurs de la pompe à protons font partie des classes médicamenteuses les plus prescrites en France, à l'origine de coûts importants pour l'assurance maladie. Plusieurs études rapportent une divergence entre les prescriptions d IPP et les recommandations. Nous avons voulu savoir si...

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Auteurs principaux : Baldesi Marine (Auteur), Rat Cédric (Directeur de thèse)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Connaissance des recommandations sur les inhibiteurs de la pompe à protons : enquête auprès de 371 médecins généralistes de Loire-Atlantique et de Vendée / Marine Baldesi; sous la direction de Cédric Rat
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Connaissance des recommandations sur les inhibiteurs de la pompe à protons
Description
Résumé : Les inhibiteurs de la pompe à protons font partie des classes médicamenteuses les plus prescrites en France, à l'origine de coûts importants pour l'assurance maladie. Plusieurs études rapportent une divergence entre les prescriptions d IPP et les recommandations. Nous avons voulu savoir si cet écart était lié à un défaut de connaissance des recommandations. Pour cela, nous avons adressé un questionnaire en ligne, anonyme, auto-administré, à 949 médecins généralistes de Loire Atlantique et de Vendée. 371 médecins ont répondu. 86% des médecins ayant répondu connaissaient l'existence des recommandations sur les IPP. La grande majorité des médecins connaissait l'absence d'indication des IPP dans la dyspepsie, le RGO occasionnel, et en co-prescription systématique avec l'aspirine ou avec l'association aspirine-clopidogrel. La nécessité de réaliser une fibroscopie chez les patients de plus de 60 ans présentant des symptômes de RGO était connue de façon plus mitigée. Il en est de même pour l absence d'efficacité des IPP dans les symptômes extra-digestifs. Certaines indications semblaient moins bien connues : seulement un tiers des médecins indiquaient que les patients ayant un traitement antiagrégant, anticoagulant ou une corticothérapie nécessitaient une prescription d'IPP en cas de traitement par AINS. Très peu de médecins connaissaient l'augmentation d efficacité des IPP en cas d'administration le matin à jeun. Notre étude présente un biais de désirabilité sociale important favorisant la connaissance des situations où les IPP ne sont pas indiqués. Elle permet de faire ressortir l'importance de l'expérience clinique et des valeurs des patients dans les prescriptions des médecins. Enfin, si les situations ne nécessitant pas de prescriptions d'IPP semblent bien connues des médecins, des formations sur les indications paraissent nécessaires.
Bibliographie : Bibliogr.