Hypertension rénovasculaire pédiatrique : à propos de huit cas du CHU de Nantes

L'hypertension artérielle concerne 1 à 3% des enfants et l'origine rénovasculaire est retrouvée dans 5 à 10% des étiologies secondaires. Les dossiers de 8 enfants atteints d'HTA rénovasculaire suivis au CHU de Nantes depuis 2001 ont été étudiés rétrospectivement : pour 2 enfants la ma...

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Auteur principal : Humbert Julie (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Allain-Launay Emma (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Hypertension rénovasculaire pédiatrique : à propos de huit cas du CHU de Nantes / Julie Humbert; sous la direction de Emma Allain-Launay
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Description matérielle : 1 vol. (87 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Hypertension rénovasculaire pédiatrique
Description
Résumé : L'hypertension artérielle concerne 1 à 3% des enfants et l'origine rénovasculaire est retrouvée dans 5 à 10% des étiologies secondaires. Les dossiers de 8 enfants atteints d'HTA rénovasculaire suivis au CHU de Nantes depuis 2001 ont été étudiés rétrospectivement : pour 2 enfants la maladie s'intégrait dans un tableau de neurofibromatose de type 1. Seulement 2 enfants étaient symptomatiques avec un syndrome hyponatrémie-hypertension lors du diagnostic alors que tous avaient une hypertension artérielle importante. Les lésions étaient bilatérales pour 3 cas avec 2 cas de syndrome mid-aortic . 1 cas présentait une lésion d'une artère sous-clavière. L'échographie doppler a orienté le diagnostic dans la moitié des cas et l'angioscanner l'a affirmé avec néanmoins quelques imprécisions. L'angioRM avait peu de rendement dans notre étude, lié au manque d'expérience de notre centre. Les prises en charge ont été variées et complexes : 1 cas a eu une néphrectomie, 2 cas d'autotransplantations rénales et 4 cas traités par angioplastie. Parmi eux, 1 enfant a nécessité jusqu'à 4 angioplasties du fait de resténoses et d'une thrombose intrastent, avec la pose d'un stent passif et d'un stent actif. En comparant nos données aux dernières séries de la littérature, nous essayons d'établir une démarche diagnostique et thérapeutique.
Bibliographie : Bibliogr. 80-85 f. [71 réf.]