Plaintes floues récurrentes : perceptions, attitudes et ressentis de médecins généralistes

Contexte : Les patients qui viennent exposer leurs plaintes floues récurrentes ont fréquemment recours au médecin généraliste. Ils mettent les médecins en difficulté qui semblent mal à l'aise dans leur prise en charge. Ils sont à l'origine d'une surconsommation du système de soin qui...

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Auteur principal : Diguet Aurore (Auteur)
Collectivité auteur : Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Senand Rémy (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Plaintes floues récurrentes : perceptions, attitudes et ressentis de médecins généralistes / Aurore Diguet; sous la direction de Rémy Senand
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2011
Description matérielle : 1 vol. (124 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2011
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Plaintes floues récurrentes
Description
Résumé : Contexte : Les patients qui viennent exposer leurs plaintes floues récurrentes ont fréquemment recours au médecin généraliste. Ils mettent les médecins en difficulté qui semblent mal à l'aise dans leur prise en charge. Ils sont à l'origine d'une surconsommation du système de soin qui occasionne un surcout. Objectif: Identifier les difficultés des médecins généralistes face à ces patients, chercher ce qui les détermine et en quoi elles conditionnent leur prise en charge. Méthode : L'étude est réalisée à partir d'un focus group de huit médecins généralistes de Loire Atlantique. Résultats : Les difficultés rencontrées face à ces patients s'expriment à travers l'ambivalence des médecins généralistes dans leurs perceptions, attitudes et ressentis. Ils identifient ces patients comme étant en souffrance et porteurs d'une plainte réelle. Cependant, ébranlés dans leur position de savoir et de pouvoir, leurs représentations sont peu valorisantes et nuisent à la relation médecin-malade. Ils sont conscients que la relation thérapeutique devrait monopoliser la prise en charge mais trouvent difficile de soigner sans prescrire, quitte à entrer dans la iatrogénie du soin. Ils admettent avoir des difficultés à sortir du cadre nosologique rationnel et conditionner certaines prises en charge par la peur de passer à côté d'une pathologie organique grave. Malgré cela ils se trouvent bien à leur place auprès de ces patients, bien dans leur identification spécifique de médecins généralistes devant offrir une approche globale. Ils sont pour cela enclins à la remise en question de leurs pratiques habituelles. Ils soulignent la difficulté d'intégrer ces consultations dans un quotidien déjà lourd. Conclusion : Les plaintes floues demandent du temps et de la patience que les médecins généralistes n'ont pas toujours dans un quotidien chargé. Ils ont conscience que l'écoute est un point clé dans la relation thérapeutique qui pourrait mener le patient vers l'amélioration. Ils disent manquer de formation à ce propos et laissent souvent leur bon sens et leurs expériences guider ces prises en charge.
Bibliographie : Bibliogr. 74-76 f. [37 réf.]