Épidémiologie des candidémies au CHU de Nantes : étude rétrospective 2004 2010
Les candidémies sont des infections invasives, le plus souvent nosocomiales et associées à une mortalité élevée. En quelques années, les données sur l'épidémiologie des candidémies se sont considérablement étoffées et ont permis notamment de souligner la diminution constante de la prévalence de...
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Collectivité auteur : | |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Épidémiologie des candidémies au CHU de Nantes : étude rétrospective 2004 2010 / Laurent Tadec; sous la direction de Florent Morio |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2011 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Biologie médicale : Nantes : 2011 Reproduction de : Mémoire du D.E.S. : Médecine. Biologie médicale : Nantes : 2011 |
Sujets : | |
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Épidémiologie des candidémies au CHU de Nantes |
Résumé : | Les candidémies sont des infections invasives, le plus souvent nosocomiales et associées à une mortalité élevée. En quelques années, les données sur l'épidémiologie des candidémies se sont considérablement étoffées et ont permis notamment de souligner la diminution constante de la prévalence de C. albicans au profit des espèces non-albicans, présentant, pour certaines d'entre-elles, une sensibilité diminuée aux antifongiques. Ce manuscrit présente les résultats d'une étude épidémiologique rétrospective de l'ensemble des épisodes de candidémie survenus au CHU de Nantes entre 2004 et 2010. Dans le cadre de cette étude, 187 épisodes, correspondant à 184 patients, ont été analysés. Si l'épidémiologie globale est en grande partie semblable aux données de la littérature, nous avons néanmoins pu mettre en évidence quelques particularités intéressantes comme la prévalence de C. kefyr (3.6%), au 5ème rang en terme de prévalence derrière C. albicans (51.8%), C. parapsilosis (14.5%), C. glabrata (9.8%) et C. tropicalis (9.8%). Aucune évolution significative de la distribution des espèces n'a été notée au cours de l'étude. Nous rapportons une faible prévalence de la résistance in vitro aux antifongiques. Malgré l'évolution de la prise en charge thérapeutique, et notamment la part croissante des échinocandines, les candidémies restent des infections de mauvais pronostic comme en témoigne la mortalité globale élevée, en partie liée à l'espèce en cause, de l'ordre de 30% dans les 12 semaines suivant le diagnostic. |
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Bibliographie : | Bibliogr. [148 réf.] |