Kystes éruptifs à duvet : autour d'un cas original
Introduction: N.B. Esterly a introduit le terme de kystes éruptifs à duvet (KAD) en 1977. Il s'agit de papules millimétriques situées typiquement en région pré-sternale et aux extrémités, apparaissant classiquement dans l'enfance. Le diagnostic est histologique. Nous décrivons une forme ex...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Kystes éruptifs à duvet : autour d'un cas original / Pauline Ginguené; sous la direction de Brigitte Dréno |
Publié : |
[Lieu de publication inconnu] :
[éditeur inconnu]
, 2011 |
Description matérielle : | 1 vol. (39 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Dermatologie et vénéréologie : Nantes : 2011 |
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Kystes éruptifs à duvet |
Résumé : | Introduction: N.B. Esterly a introduit le terme de kystes éruptifs à duvet (KAD) en 1977. Il s'agit de papules millimétriques situées typiquement en région pré-sternale et aux extrémités, apparaissant classiquement dans l'enfance. Le diagnostic est histologique. Nous décrivons une forme exceptionnelle de KAD de localisation faciale survenant chez deux sœurs jumelles. Nous discuterons de la pathogénie. Observation: Une jeune femme malgache de vingt-deux ans consultait pour une acné résistante aux traitements. Elle présentait des lésions microkystiques des joues, du front, et des nodules inflammatoires des mandibules et des paupières. Devant l'aspect bleuté de certaines lésions et la notion d'émission de poils à l'ouverture de kystes, le diagnostic de KAD a été évoqué et une biopsie réalisée. L'examen anatomopathologique a confirmé cette hypothèse. Une étude immunohistochimique a mis en évidence l'expression des cytokératines K10 et K17 au sein du KAD. Les mêmes lésions étaient présentes chez sa sœur jumelle. Discussion : La localisation faciale des KAD est rare. Elle pose le problème du diagnostic différentiel avec l'acné, motif de consultation parmi les plus fréquents. Il faut l'évoquer devant une acné résistante aux traitements. C'est ici le premier cas décrit chez des jumelles. Cette observation témoigne d'une origine génétique. Pour certains les KAD et les stéatocystomes seraient des variantes d'une même anomalie. Une mutation de K17 a été identifiée dans la stéatocystomatose. Les KAD expriment K17. Il serait intéressant de rechercher une mutation de cette protéine kératinocytaire dans les KAD. Conclusion : Nous rapportons ici une forme rarissime de KAD de localisation faciale survenant chez des jumelles. Cette localisation particulière doit la faire évoquer en diagnostic différentiel de l'acné. La physiopathologie est encore mal connue. Nous évoquons l'hypothèse d'une mutation de K17. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 30-35 [49 réf.] |