Toxicomanie féminine : du traumatisme sexuel à l amour de transfert
Qu en est-il de la toxicomanie au féminin et de sa logique passionnelle dans son rapport au traumatisme ? Au moment même où la psychiatrie se fabrique une sous-spécialité médicale avec la notion d addiction qui uniformise, normalise en arasant les différences, ce travail réintroduit la différence en...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Toxicomanie féminine : du traumatisme sexuel à l amour de transfert / Olivier Thomas; préface de Roland Gori et Serge Lesourd |
Publié : |
Toulouse :
ERES
, 2012 [Lieu de publication inconnu] : Cairn |
Collection : | Le Carnet psy |
Titre de l'ensemble : | Le Carnet psy |
Accès en ligne : |
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Note de thèse : | Texte remanié de : Thèse doctorat : Psychologie : Aix-Marseille 1 : 2005 |
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Toxicomanie féminine |
Résumé : | Qu en est-il de la toxicomanie au féminin et de sa logique passionnelle dans son rapport au traumatisme ? Au moment même où la psychiatrie se fabrique une sous-spécialité médicale avec la notion d addiction qui uniformise, normalise en arasant les différences, ce travail réintroduit la différence entre hommes et femmes, que la passion de la drogue tend à abolir. La réflexion de l auteur s étaye sur une pratique de dix-huit ans comme psychologue clinicien auprès d une population de toxicomanes dans un Centre spécialisé de soins en toxicomanie (CSST). L anamnèse de nombreuses femmes toxicomanes révèle la fréquence de traumatismes sexuels subis dans l enfance ou l adolescence. Le recours à la drogue ici a pour fonction de se soustraire au souvenir de l événement traumatique. L évocation de ces histoires traumatiques dans le cadre du travail psychothérapeutique s effectue le plus souvent sur un mode passionnel. L auteur montre à partir d exemples cliniques que sous le couvert du transfert peut se dévoiler une passion : amoureuse, haineuse, véritable toxicomanie d objet qui vient se substituer à la passion du toxique. Ces passions de transfert sont de véritables constructions, qui ont une fonction de suppléance. Elles dévoilent un positionnement spécifique des femmes toxicomanes quant à la question de l être dans son rapport à l objet : un défaut de reconnaissance radicale et un défaut de travail de deuil |
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