Résumé : |
La transplantation d'organes a vu le jour en 1856 avec un Français JF Reverdin. De 1856 à nos jours, des lois ont permis d'encadrer la transplantation d'un point de vue chirurgical et éthique. Aujourd'hui, le nombre de patients en attente de greffe augmente malgré une pénurie de greffons. Les principaux traitements utilisés à la suite d'une transplantation sont les immunosuppresseurs. Des traitements associés sont également prescrits : traitements préventifs des infections (bactériennes, virales, fongiques ou parasitaires) ; traitement des risques cardio-vasculaires (antihypertenseurs, antiagrégants plaquettaires et hypolipémiants) ; traitement des troubles digestifs (Inhibiteurs de la Pompe à Protons, laxatifs et anti-diarrhéiques) ; traitements psychotropes (anxiolytiques et hypnotiques) ; et traitements des carences en vitamines et éléments minéraux (fer, potassium et vitamine D). Le pharmacien d'officine a une place importante dans le conseil aux transplantés, de par ses connaissances et compétences pharmaceutiques. Plusieurs outils sont utilisés pour aider les malades chroniques dans la compréhension et la prise de leur traitement : les plans de prise, les entretiens pharmaceutiques à l'hôpital et dans les officines (mis en place début 2013 par la Nouvelle Convention des Pharmaciens 2012 avec les patients sous anticoagulants oraux), les fiches d'information et d'aide à la prise des médicaments, et les livrets post-greffe délivrés à la sortie de l'hôpital. Les traitements ont des conséquences quotidiennes et à long terme dans la vie des patients. Celles-ci peuvent être complétées par des règles d'hygiène et d'alimentation rigoureuses, et lors des entretiens pharmaceutiques.
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