Dépistage de la contamination VIH par le médecin généraliste : qu'en pensent les patients non à risque ?
Depuis 2009, la Haute Autorité de Santé propose un dépistage systématique du VIH afin de lutter contre les prises en charge tardives d'infection à VIH. Ce retard au diagnostic concerne plus particulièrement les patients considérés comme à faible risque . Les médecins généralistes ont une rétice...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Dépistage de la contamination VIH par le médecin généraliste : qu'en pensent les patients non à risque ? / Jeanne Quéré; sous la direction de Brigitte Tregouet |
Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2012 |
Description matérielle : | 1 vol. (177 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2012 |
Sujets : | |
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Dépistage de la contamination VIH par le médecin généraliste |
Résumé : | Depuis 2009, la Haute Autorité de Santé propose un dépistage systématique du VIH afin de lutter contre les prises en charge tardives d'infection à VIH. Ce retard au diagnostic concerne plus particulièrement les patients considérés comme à faible risque . Les médecins généralistes ont une réticence à proposer une sérologie à ces patients car ils craignent, a priori, d'être perçus comme intrusifs et jugeants . L'objectif de ce travail est de recueillir de l'opinion de ces patients par rapport à un dépistage systématique du VIH. Une étude qualitative par la méthode des entretiens semi-dirigés a été réalisée auprès de 15 patients âgés de 40 à 75 ans, hétérosexuels et vivant en couple. Les opinions et les craintes sont très partagées au sujet du dépistage systématique et au sujet de l'abord de la sexualité en consultation. Le frein du médecin à proposer une sérologie VIH est parfois partagé par les patients, en particulier ceux chez qui existe la notion d'une norme sexuelle . Pour d'autres, cette proposition fait partie du devoir de santé publique du médecin généraliste. Since 2009, the Haute Autorite de Santé has suggested a routine HIV screening in order to reduce delayed diagnosis of HIV infections. This late HIV screening concerns more specifically patients considered as low risk . General practitioners may feel embarrassed to propose an HIV serology to these patients because they fear they might look intrusive or judgemental. The aim of this study is to collect these patients opinions about routine HIV screening. A qualitative study was carried through semi-directed face-to-face interviews with 15 patients aged 40 to 75 years old, heterosexual and living in couples. Opinions and apprehensions were divided about routine screening, as well as concerning talking about their sexuality during medical consultation. The physician s embarrassment to propose an HIV serology was sometimes shared by patients, especially those who think there is a sexual norm . For others, this proposition is part of the physician s public health duty. |
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Bibliographie : | Bibliogr. f. 66-68 [36 réf.] |