Résumé : |
Qu'avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d'évoquer l'option d'une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l'abri - pas plus que les Japonais - d'un accident majeur ? Quel est donc l'art de faire vivre l'énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l'atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l' aimer ou, en tout cas, à l'accepter ? Qu'est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d'il y a quarante ans, alors un des plus forts d'Europe ? Quel rôle l'État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l'âge atomique ? Cet ouvrage analyse le succès de la nucléarisation de la France en dépit de fortes résistances citoyennes. Il décrypte les stratégies gouvernementales destinées à réprimer, contourner, devancer, coopter, canaliser, dépolitiser, absorber les critiques. De la dénonciation de l' électrofascisme au sabotage récent des débats bidons , en passant par le mensonge de Tchernobyl, il met en évidence quarante ans de rapports de force entre l'atome et ses détracteurs, en considérant non seulement les moments forts du mouvement antinucléaire mais aussi la trajectoire, le repli et le renouveau des contestations. [source : 4e de couv]
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