Résumé : |
Introduction : La complexité de la prise en charge globale de la maladie d'Alzheimer éprouve les généralistes. Les jeunes médecins, non formés à la réalité pratique du terrain, ont besoin de compagnonnage. Cette thèse vise à décrire les perceptions du généraliste ainsi que son approche du patient malade d'Alzheimer et ce, par rapport aux recommandations et offre de plus un recueil d'expériences. Matériel et Méthodes : Vingt maîtres de stage volontaires de l'université de Nantes furent interrogés entre avril et juin 2013, physiquement ou par téléphone, sur leurs pratiques et leur ressenti face à cette maladie. Quatre axes de parole leur avaient été donnés mais le discours était libre. Des caractéristiques personnelles et des éléments non verbaux des entrevues furent étudiés. Résultats : L'épuisement des aidants, les problèmes de communication soucient les généralistes, surtout femmes, ou ceux ayant un membre de leur famille malade. L'expérience de l'âge paraît être un atout dans la manière de prendre en charge la maladie d'Alzheimer. Certains sujets semblent plus difficiles à aborder. Les traitements et leurs modalités de reconduction interrogent les médecins. Certaines mesures proposées depuis le plan Alzheimer ont du mal à se développer. La plupart des médecins demandent une approche plus humaniste, notamment de la part des spécialistes, l'ouverture de plus de centres d'hébergement adaptés aux différents stades de la maladie et surtout un traitement efficace. Conclusion : Les médecins de famille présentent beaucoup de difficultés à prendre en charge les patients atteints d'Alzheimer et en particulier à appliquer les recommandations dans l'environnement de ces derniers.
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