Mineurs en garde a vue : qui sont-ils ?

En France, le nombre de mineurs placés en garde à vue est en augmentation constante, pourtant cette population singulière n'a encore jamais été décrite.Nous avons mené une étude prospective, incluant les mineurs de 13 à 18 ans placés en garde à vue au commissariat central de Nantes entre janvie...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Lemesle Margaux (Auteur), Morton Vabres Nathalie (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Mineurs en garde a vue : qui sont-ils ? / Margaux Lemesle; sous la direction de Nathalie Vabres
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Pédiatrie : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Mineurs en garde a vue
Description
Résumé : En France, le nombre de mineurs placés en garde à vue est en augmentation constante, pourtant cette population singulière n'a encore jamais été décrite.Nous avons mené une étude prospective, incluant les mineurs de 13 à 18 ans placés en garde à vue au commissariat central de Nantes entre janvier 2013 et mai 2013, en s'appuyant sur l'examen médical dit de compatibilité. Les caractéristiques démographiques, les scores de santé selon Duke, ainsi que les données obtenues auprès des services du Conseil Général et du Parquet des mineurs, ont été analysés. Notre population était principalement constituée de garçons, âgés d'environ 16 ans, mis en garde à vue pour des vols. Cette étude a permis de mettre en évidence certains éléments inquiétants: un nombre élevé de gardes à vue antérieures, un suivi médical irrégulier voire absent, un fort taux de déscolarisation (30,3%), 9,1% d'adolescents déclarait être sans adresse fixe, et surtout 50% d'entre eux avaient déjà été repérés par les services de protection de l'enfance comme étant en danger. Pour les mineurs non repérés, l'examen de compatibilité pourrait être l'occasion de mieux dépister les adolescents en danger : il pourrait permettre d'améliorer l'information sur l'accès aux soins et de saisir systématiquement le Conseil Général afin d'évaluer la nécessité d'une mesure de protection administrative ou judiciaire.
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Bibliographie : Bibliogr. 50 réf.