Efficacité et tolérabilité de la neurostimulation bipallidale dans les syndromes tardifs provoqués par les neuroleptiques : étude prospective multicentrique sur 20 patients suivis pendant 1 an

Objectif. Les syndromes tardifs sont des mouvements anormaux involontaires chroniques provoqués par les neuroleptiques. Ils peuvent être invalidants et retentir sur la qualité de vie. Leur prise en charge médicale est souvent décevante. Les premiers résultats du groupe français d'étude de la ne...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Pouclet-Courtemanche Hélène (Auteur), Rouaud Tiphaine (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Efficacité et tolérabilité de la neurostimulation bipallidale dans les syndromes tardifs provoqués par les neuroleptiques : étude prospective multicentrique sur 20 patients suivis pendant 1 an / Hélène Pouclet-Courtemanche; sous la direction de Tiphaine Rouaud
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Neurologie : Nantes : 2013
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Efficacité et tolérabilité de la neurostimulation bipallidale dans les syndromes tardifs provoqués par les neuroleptiques
Description
Résumé : Objectif. Les syndromes tardifs sont des mouvements anormaux involontaires chroniques provoqués par les neuroleptiques. Ils peuvent être invalidants et retentir sur la qualité de vie. Leur prise en charge médicale est souvent décevante. Les premiers résultats du groupe français d'étude de la neurostimulation dans les dyskinésies tardives (STARDYS) suggèrent l'efficacité de la stimulation cérébrale profonde sur 10 patients suivis pendant 6 mois. Notre objectif est de confirmer l'efficacité et la bonne tolérabilité de la stimulation bipallidale dans les syndromes tardifs, en complétant cette série par 10 patients supplémentaires. Méthodes. Vingt patients présentant un syndrome tardif sévère, ont participé à cet essai multicentrique thérapeutique de phase II. Avant stimulation bipallidale, puis à 3, 6 et 12 mois, des évaluations motrices (scores ESRS et AIMS), cognitives, psychiatriques, et de qualité de vie ont été réalisées. A 6 mois, une évaluation en double aveugle stimulation éteinte et allumée a été faite. Les évènements indésirables étaient recensés à chaque visite. Résultats. Une diminution significative de 51% de l'ESRS (p < 0,0001) et de 44% de l'AIMS (p <0,0001) était constatée dès 3 mois et persistait à 12 mois. Tous les sous-scores de l'ESRS étaient concernés. L'évaluation en double aveugle confirmait cette amélioration motrice, avec une diminution moyenne de l'ESRS de 46% (p < 0,0001). Malgré les comorbidités psychiatriques, aucune dégradation cognitive n'a été retrouvée. Il existe même une amélioration cognitive sur le score total de la MATTIS et une tendance à l'amélioration de l'humeur est constatée. Trois patients ont présenté des évènements indésirables graves liés à l'intervention, non spécifiques des syndromes tardifs. Conclusion. Cette étude confirme l'efficacité de la stimulation bipallidale dans les syndromes tardifs, sur les composantes dystonique, choréique et parkinsonienne, avec une bonne tolérabilité cognitive et psychiatrique. Il s'agit de la plus grande cohorte de patients traités par cette procédure.
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Bibliographie : Bibliogr. 132 réf.