Chirurgie première différée des cancers avancés de l'ovaire

Le traitement des cancers avancés de l'ovaire repose sur une chirurgie de cytoréduction et une chimiothérapie. La chimiothérapie néo-adjuvante prend une place importante, mais le moment optimal où doit être effectuée la chirurgie d'intervalle reste à définir. Nous avons réalisé une étude r...

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Auteurs principaux : Reynard Augustin (Auteur), Leblanc Éric (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Chirurgie première différée des cancers avancés de l'ovaire / Augustin Reynard; sous la direction de Eric Leblanc
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Gynécologie-obstétrique : Nantes : 2014
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Chirurgie première différée des cancers avancés de l'ovaire
Description
Résumé : Le traitement des cancers avancés de l'ovaire repose sur une chirurgie de cytoréduction et une chimiothérapie. La chimiothérapie néo-adjuvante prend une place importante, mais le moment optimal où doit être effectuée la chirurgie d'intervalle reste à définir. Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique portant sur 292 patientes ayant un cancer avancé de l'ovaire jugé non résécable après 3 cures de chimiothérapie néo-adjuvante. Nous comparions 4 groupes : chimiothérapie seule(72 cas), opérées après 4-5 cures (64cas), opérées après 6 cures (107 cas) et opérées après plus de 9 cures (49 cas) pour déterminer s'il existe un nombre optimal de cures de chimiothérapie néo-adjuvante. Notre travail n'a pas mis en évidence de différence de survie sans récidive ou de survie globale entre les 3 groupes de patientes opérées. Il vaut toujours mieux opérer les patientes quand une exérèse complète paraît réalisable. Nous n'avons pas observé de différence significative en terme de morbidité entre les groupes de patientes opérées. Notre étude semble montrer que différer la chirurgie de cytoréduction au-delà de 3 cures de chimiothérapie n'apparaît pas délétère, que ce soit sur la survie ou la morbidité. Cela mériterait d'être confirmé par un essai prospectif randomisé.
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Bibliographie : Bibliogr. 61 réf.