NantilusÉvaluation de la consultation d'addictologie de l'hôpital de Montaigu par les médecins généralistes du secteur
Contexte et objectifs. Le maillage régulier du territoire par les acteurs de soins de l'addictologie, ainsi que le travail en réseau, sont des mesures importantes des derniers plans nationaux concernant les addictions. C'est dans ce contexte que naît en 2008 la consultation d'addictol...
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| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Évaluation de la consultation d'addictologie de l'hôpital de Montaigu par les médecins généralistes du secteur / Paul Plouhinec; sous la direction de Patrick Point |
| Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2014 |
| Description matérielle : | 1 vol. (118 f.) |
| Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2014 |
| Sujets : | |
| Documents associés : | Reproduit comme:
Évaluation de la consultation d'addictologie de l'hôpital de Montaigu par les médecins généralistes du secteur |
| Résumé : | Contexte et objectifs. Le maillage régulier du territoire par les acteurs de soins de l'addictologie, ainsi que le travail en réseau, sont des mesures importantes des derniers plans nationaux concernant les addictions. C'est dans ce contexte que naît en 2008 la consultation d'addictologie du CHD Vendée site de Montaigu. Dans l'optique d'une optimisation du parcours de soins du patient, nous avons évalué la connaissance, la satisfaction de cette consultation auprès des médecins généralistes du secteur, ainsi que la manière dont ils l'utilisent. Méthode. Notre population cible était constituée de 93 médecins généralistes. Nous les avons interrogés par le biais d'un questionnaire papier. Les tests statistiques utilisés pour les analyses bivariée et multivariée sont des tests de Khi 2 au seuil de risque alpha de 5 %. Résultats. Nous avons obtenu 81 réponses. 72 % des médecins de l'échantillon (N = 81) connaissent la consultation. 62 % des médecins y adressent des patients et 61 % la trouvent utile. Plus de 80 % des médecins qui la connaissent, y adressent des patients. La moitié des médecins de l'échantillon adressent beaucoup ou toujours pour une dépendance à l'alcool. Ils sont 82 % à se considérer insuffisamment formés en addictologie. 78 % de notre échantillon désirent plus de formation dans cette discipline. Seulement 14 % connaissent le réseau local d'addictologie RIS'ADD 85. L'écoute est l'un des points forts de la consultation que soulignent les médecins interrogés. En revanche, les délais pour la prise des rendez-vous sont estimés trop longs par ces derniers. Nous avons déterminé 4 groupes distincts de médecins. Le groupe 1 (N1 = 16, soit 19,75 % de l'échantillon) ne connaît pas la consultation. Le groupe 2 (N2 = 10, soit 12,35 % de l'échantillon) la connaît mais ne la juge pas utile, par conséquent, ne l'utilise pas. Le groupe 3 (N3 = 14, soit 17,28 % de l'échantillon) connaît et utilise la consultation sans plus d'implication. Le groupe 4 (N4 = 41 soit 50,62 % de l'échantillon), regroupant la moitié de l'échantillon, connaît, utilise et apprécie la consultation. Les médecins de ce groupe semblent impliqués dans la prise en charge de leurs patients en addictologie. C'est avec les médecins des groupes 3 et 4 que nous allons pouvoir travailler afin d'optimiser la prise en charge et le parcours de soins des patients en addictologie sur le secteur de Montaigu. |
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| Bibliographie : | Bibliogr. f. 108-112, 40 réf. |