Les modes de rémunération en médecine générale : enquête quantitative auprès de 171 internes nantais en 2013

Contexte. En France, les médecins généralistes sont majoritairement libéraux et rémunérés à l'acte. Plusieurs études ont rapporté une insatisfaction des médecins installés concernant ce mode de rémunération et un souhait d'augmentation ou d'évolution vers des rémunérations forfaitaire...

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Auteur principal : Reumaux Bénédicte (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Senand Rémy (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Les modes de rémunération en médecine générale : enquête quantitative auprès de 171 internes nantais en 2013 / Bénédicte Reumaux; sous la direction de Rémy Senand
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Description matérielle : 1 vol. (100 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2014
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Les modes de rémunération en médecine générale
Description
Résumé : Contexte. En France, les médecins généralistes sont majoritairement libéraux et rémunérés à l'acte. Plusieurs études ont rapporté une insatisfaction des médecins installés concernant ce mode de rémunération et un souhait d'augmentation ou d'évolution vers des rémunérations forfaitaires. Objectif. Récolter les opinions et les préférences des internes en termes de modes de rémunération en médecine générale et notamment en médecine libérale. Méthodologie. Étude quantitative descriptive. Un auto-questionnaire a été envoyé par mail à tous les internes inscrits en DES de médecine générale à Nantes pendant le semestre d'été 2013 (n=355). Résultats. 171 réponses ont été prises en compte avec un taux de réponse de 48%. Pour 67% des internes : la rémunération des médecins n'était pas adaptée à leurs responsabilités et au temps de travail et la rémunération était un déterminant majeur de leur futur exercice pour seulement 5% des répondants derrière les conditions de travail agréables (39%) et le regroupement professionnel (32%). Les internes étaient partagés à propos du paiement à l'acte (53% favorables, 27% défavorables) et de la capitation (34% favorables, 40% défavorables) mais étaient favorables au salariat (à 65%) et majoritairement les femmes (77% versus 56% des hommes, p=0,01). S'ils avaient le choix : 32% des internes souhaiteraient une rémunération au paiement à l'acte exclusif tandis que 67% des internes souhaiteraient un autre mode de rémunération (36% un système mixte associant salariat et paiement à l'acte). Les femmes étaient plus nombreuses que les hommes : à souhaiter un système mixte plutôt qu'un paiement à l'acte exclusif (68% versus 44%, p<0,01) et notamment un système alliant salariat et paiement à l'acte (44% versus 19%, p<0,01). Les hommes étaient plus nombreux que les femmes à souhaiter une rémunération par paiement à l'acte avec revalorisation des tarifs de consultation (40% versus 21%, p<0,01). Conclusion. Les internes plébiscitaient une diversification des modes de rémunération avec l'augmentation de la part forfaitaire, bien que la rémunération apparaisse comme un critère secondaire de leur exercice futur.
Bibliographie : Bibliogr. f. 76-84, 82 réf.