La fin de Smyrne : du cosmopolitisme aux nationalismes

Pourquoi les cités de la Méditerranée orientale fascinent-elles tant ? En quoi la connaissance d Alexandrie, de Beyrouth, de Constantinople, d Odessa, de Salonique et de Smyrne est-elle un sésame indispensable à la compréhension d un monde essentiellement pluriel dans lequel nos sociétés, issues des...

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Auteur principal : Georgelin Hervé (Auteur)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La fin de Smyrne : du cosmopolitisme aux nationalismes / Hervé Georgelin
Publié : Paris : CNRS Éditions , 2013
Accès en ligne : Accès Nantes Université
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Note de thèse : Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : EHESS : 2002
Sujets :
Documents associés : Autre format: La fin de la Belle-Époque à Smyrne, des années 1870 à septembre 1922
Autre format: La fin de la Belle-Époque à Smyrne
Autre format: La fin de Smyrne
Description
Résumé : Pourquoi les cités de la Méditerranée orientale fascinent-elles tant ? En quoi la connaissance d Alexandrie, de Beyrouth, de Constantinople, d Odessa, de Salonique et de Smyrne est-elle un sésame indispensable à la compréhension d un monde essentiellement pluriel dans lequel nos sociétés, issues des premiers États-nations, prennent conscience d être projetées ? L histoire de la Smyrne ottomane tardive est exemplaire d une gestion sociale élaborée impliquant différents groupes humains, aux références religieuses et en partie juridiques divergentes. La pluralité des langues parlées en ville et la diversité des mises vestimentaires donnent au visiteur et au lecteur pressés une impression superficielle de Babel chaotique, alors que les représentations de l ordre familial et social étaient largement partagées par l ensemble des Smyrniotes - qu il s agisse de citadins grecs, turcs, juifs, arméniens, levantins. La place respective des uns et des autres dans cet arrangement hiérarchisé permettait une cohabitation quotidienne. En fait, c est avec grand art que les moments de proximité ouverte et ceux d intimité exclusive étaient agencés dans la cité. La diversité, considérée comme une donnée, fut pourtant perçue par des cercles politiquement actifs de la ville et au-delà comme de moins en moins légitime... Ces sociétés urbaines du siècle passé ne nous offrent donc pas de plan de route infaillible pour une coexistence inscrite dans la pluralité. Leur fin, le plus souvent catastrophique - celle de Smyrne fut particulièrement violente et meurtrière -, doit au contraire nous alerter sur les dangers d une absence de citoyenneté commune dans ces mondes cloisonnés.
Notes : Description d'après la consultation, 2015-10-17
Titre provenant de la page de titre du document électronique
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 254 p.
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Bibliographie : Bibliogr.
ISBN : 978-2-271-07817-9