Entre glorification et abandon : l'Etat et les artisans en France, 1938-1970
Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que l'artisanat soit reconnu par les pouvoirs publics comme une catégorie à part entière, avec l'instauration d'un statut fiscal et du crédit artisanal, avec la création des chambres des métiers et du registre des métiers. Dès lors les p...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Entre glorification et abandon : l'Etat et les artisans en France, 1938-1970 / Cédric Perrin; préface de Michel Lescure |
Publié : |
Vincennes :
Institut de la gestion publique et du développement économique
, 2013 |
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Note de thèse : | Texte remanié de : Thèse de doctorat : Histoire : Université de Tours : 2001 |
Sujets : | |
Documents associés : | Autre format:
Entre glorification et abandon Autre format: Les entreprises artisanales et la politique économique de l'Etat en France (1938-1970) |
Résumé : | Il faut attendre l'entre-deux-guerres pour que l'artisanat soit reconnu par les pouvoirs publics comme une catégorie à part entière, avec l'instauration d'un statut fiscal et du crédit artisanal, avec la création des chambres des métiers et du registre des métiers. Dès lors les prémices d'une politique artisanale, qui prendra toute sa dimension dans les années 70, peuvent voir le jour. C'est l'analyse de l'influence de cette politique sur l'évolution de l'artisanat entre 1938 et 1970 qu'a choisi d'étudier Cédric Perrin. En 1938, l'artisanat est un secteur dynamique dont la croissance est fondée sur la mobilité sociale et géographique. Plus tard Vichy glorifie les artisans dans sa propagande mais cette période est avant tout un temps de pénuries, notamment de main d'oeuvre, de crédit et de matières premières. Après la Libération, l'artisanat vit une grave crise qui impose une modernisation. À l'écart des priorités économiques de la Nation, les artisans se sentent abandonnés : ils voient leurs impôts s'alourdir alors que le crédit se restreint. À partir de la fin des années 1950, l'État réintègre ce secteur dans sa politique économique avec une commission de l'artisanat au Commissariat général du Plan : l'assistance technique se développe, le crédit et la fiscalité artisanale sont réformés. Les progrès sont nets sans toutefois être à la hauteur des besoins. À travers le prisme de l'artisanat, Cédric Perrin apporte un éclairage nouveau sur l'histoire de l'industrialisation française ainsi que sur le rôle économique de l'État pendant et après la seconde guerre mondiale. Au total, le livre conteste l'idée d'un déclin de l'artisanat et explique sa survie par son dynamisme interne plus que par l'aide (très relative au regard d'autres secteurs comme l'agriculture) qu'il a reçue de l'État. Michel Lescure. |
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Notes : | Notice rédigée d'après la consultation, 2016-03-16 Titre provenant de la page de titre du document électronique La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 519 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. Index |
ISBN : | 978-2-8218-2824-7 |