Usage et place des corticoïdes dans le glioblastome chez les patients en fin de vie

Face aux symptômes liés à un oedème cérébral peri-tumoral, la corticothérapie est un des traitements symptomatiques de référence. Nous nous sommes interrogés sur l'impact d'un tel traitement sur la maitrise de ces symptômes, chez des patients atteints de glioblastome, en situation palliati...

Description complète

Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Carrier Marie (Auteur), Barbarot Véronique (Directeur de thèse), Denis-Delpierre Nathalie (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Usage et place des corticoïdes dans le glioblastome chez les patients en fin de vie / Marie Carrier; sous la direction de Véronique Barbarot, Nathalie Denis
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2014
Sujets :
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Description
Résumé : Face aux symptômes liés à un oedème cérébral peri-tumoral, la corticothérapie est un des traitements symptomatiques de référence. Nous nous sommes interrogés sur l'impact d'un tel traitement sur la maitrise de ces symptômes, chez des patients atteints de glioblastome, en situation palliative. Secondairement, devant un état pauci-relationnel irréversible pre-mortem, la question d'une prolongation de cet état dû aux corticoïdes a été étudiée. Nous avons analysé rétrospectivement l'usage des corticoïdes chez les patients en fin de vie, à travers l'expérience entre 2009 et 2013 de 2 services hospitaliers (Unité de soins palliatifs du CHU et service de médecine de l'Institut de Cancérologie de l'Ouest René Gauducheau) et de l'HAD de Nantes. Une évaluation quantitative de la prévalence des symptômes principaux en fonction de la majoration ou de la décroissance du traitement a été réalisée, ainsi que celle de la durée de l'état pauci-relationnel. 43 patients ont été inclus. Une diminution significative de la prévalence des céphalées (p=0,0143), nausées/vomissements (p=0,0143) et troubles de la conscience (p=0,027) a été constatée dans les 10 jours suivant la majoration des corticoïdes, et ce à une dose médiane de 120mg, pour une dose initiale de 64mg. Aucun résultat significatif n'a été montré pour les troubles neuro-psychiques, les déficits sensitivo-moteurs et les convulsions. Quel que soit le motif de décision de décroissance des corticoïdes, celle-ci n'entraîne pas l'apparition de symptômes réfractaires concernant les céphalées et les nausées/vomissements. Par ailleurs, le maintien sous corticoïdes ne prolonge pas significativement la durée de l'état pauci-relationnel bien qu'une différence de 2,5 jours existe sur une durée médiane de cet état de 8,11 jours. Les corticoïdes restent efficaces sur certains symptômes présentés par les patients atteints de glioblastome en situation palliative. Il est nécessaire de poursuivre cette étude par une évaluation plus précise des troubles de la conscience présentés par ces patients. Une étude complémentaire, plus globale, pourrait également être réalisée visant à étudier la qualité de vie de ces patients et l'amélioration éventuelle que peuvent apporter les corticoïdes.
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Bibliographie : Bibliogr. 45 réf.