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Antibiothérapie des pneumonies aux urgences de la Roche-sur-Yon en 2013
Objectifs : Déterminer la fréquence des prescriptions de C3G et de FQAP dans les pneumonies aux urgences, la part évitable de ces prescriptions et la proportion de ces prescriptions qui sont arrêtées ou dont le spectre a été réduit avant le septième jour de traitement. Matériel et méthodes : Cette é...
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| Collectivités auteurs : | , |
| Format : | Thèse ou mémoire |
| Langue : | français |
| Titre complet : | Antibiothérapie des pneumonies aux urgences de la Roche-sur-Yon en 2013 / Marie Olivier; sous la direction de Éric Batard |
| Publié : |
[S.l.] :
[s.n.]
, 2014 |
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Accès Nantes Université
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| Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2014 |
| Sujets : | |
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Antibiothérapie des pneumonies aux urgences de la Roche-sur-Yon en 2013 |
| Résumé : | Objectifs : Déterminer la fréquence des prescriptions de C3G et de FQAP dans les pneumonies aux urgences, la part évitable de ces prescriptions et la proportion de ces prescriptions qui sont arrêtées ou dont le spectre a été réduit avant le septième jour de traitement. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective, monocentrique, étudiait les antibiotiques prescrits aux urgences du CHD de la Roche sur Yon, chez des patients ayant présenté une pneumopathie aigue communautaire en 2013 et hospitalisés en médecine. La conformité des prescriptions de C3G et de FQAP aux recommandations de l'AFSSAPS était évaluée. Ensuite les prescriptions conformes étaient considérées justifiées en présence d'au moins un des critères suivants : allergie ou intolérance aux pénicillines, échec d'un traitement par pénicilline, traitement par pénicilline dans les trois mois précédents, ou pour les FQAP uniquement, suspicion de légionellose. Les prescriptions évitables comprenaient les prescriptions non conformes et les rescriptions conformes mais non justifiées. Résultats : 93 patients ont été inclus. L'âge médian était 79 ans. 33 patients (35% [27% - 46%]) étaient traités par C3G et parmi ces prescriptions, 58% [41% - 73%] étaient évitables : 6% [0,7% - 21%] n'étaient pas conformes aux recommandations de l'AFSSAPS et 52% [35% - 68%] étaient non justifiées selon les critères de l'étude. Aucun patient n'a reçu de FQAP aux urgences. A J7 du passage aux urgences, 52% [35% - 68%] des patients étaient toujours traités par C3G et 48% [32% - 65%] étaient traités par un antibiotique de spectre bactérien plus étroit. Parmi les prescriptions de C3G non poursuivies, 75% [50% - 90%] étaient des prescriptions non justifiées selon les critères de l'étude. Conclusion : Les C3G sont donc fréquemment prescrites dans les pneumonies aux urgences et plus de la moitié de ces prescriptions pourrait être évitée. A l'inverse, la politique de rationalisation des FQAP est bien appliquée par les praticiens. |
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| Bibliographie : | Bibliogr. 48 réf. |