Cryopréservation ovarienne pour préservation de la fertilité féminine au CHU de Nantes depuis 1995 : quel devenir pour ces patientes en 2014 ?

Une information sur la préservation de la fertilité doit être donnée avant tout traitement gonadotoxique en France. La cryopréservation ovarienne est une des techniques disponibles pour les patientes. A ce jour l'autogreffe ovarienne a permis la naissance de 28 enfants vivants dans le monde. L&...

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Détails bibliographiques
Auteurs principaux : Gueniffey Aurore (Auteur), Fréour Thomas (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Cryopréservation ovarienne pour préservation de la fertilité féminine au CHU de Nantes depuis 1995 : quel devenir pour ces patientes en 2014 ? / Aurore Gueniffey; sous la direction de Thomas Fréour
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2014
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Biologie médicale : Nantes : 2014
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Cryopréservation ovarienne pour préservation de la fertilité féminine au CHU de Nantes depuis 1995
Description
Résumé : Une information sur la préservation de la fertilité doit être donnée avant tout traitement gonadotoxique en France. La cryopréservation ovarienne est une des techniques disponibles pour les patientes. A ce jour l'autogreffe ovarienne a permis la naissance de 28 enfants vivants dans le monde. L'objectif de ce travail est de reprendre les dossiers des 210 patientes ayant bénéficié d'une cryopréservation ovarienne de 1995 à 2013 au CHU de Nantes. Nous avons étudié les différentes indications, les traitements et le devenir de ces patientes en 2014. Nous avons également analysé la reprise du fonctionnement ovarien après les traitements gonadotoxiques, et l'éventuel désir de grossesse de ces patientes. 73.3% des patientes sont actuellement en rémission, 14.3% sont malheureusement décédées. Les cancers hématologiques sont l'indication principale avec 56%. 90% des patientes de notre recueil ont reçu une chimiothérapie considérée comme à haut risque et 53.3% ont reçu une greffe de moelle osseuse. Aucune de nos patientes n'a bénéficié à ce jour d'autogreffe ovarienne. 9 grossesses sont survenues après la fin des traitements gonadotoxiques. En conclusion, la cryopréservation ovarienne est une démarche d'avenir pouvant permettre un espoir de grossesse pour les patientes présentant une défaillance ovarienne après chimiothérapie. Elle nécessite une entente étroite entre oncologue, gynécologue et médecins de la reproduction. Idéalement, une consultation de suivi à long terme devrait être organisée pour revoir ces patientes après la fin de leurs traitements et leur apporter une information adaptée à leur situation ovarienne.
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Bibliographie : Bibliogr. 67 réf.