Regard des adolescents sur la contraception en 2015 : enquête qualitative en Vendée auprès de garçons âgés de 15 à 18 ans

En France, un des problèmes de santé publique consiste au fait que deux tiers des grossesses non désirées surviennent chez des femmes utilisant une contraception, dont 60 % aboutissant à une IVG. Par ailleurs, informer dès l'adolescence sur la contraception réduit le taux de grossesses non prév...

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Auteurs principaux : Spriet Marie (Auteur), Surrault Anne (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Regard des adolescents sur la contraception en 2015 : enquête qualitative en Vendée auprès de garçons âgés de 15 à 18 ans / Marie Spriet; sous la direction de Anne Surrault
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2015
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2015
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Regard des adolescents sur la contraception en 2015
Description
Résumé : En France, un des problèmes de santé publique consiste au fait que deux tiers des grossesses non désirées surviennent chez des femmes utilisant une contraception, dont 60 % aboutissant à une IVG. Par ailleurs, informer dès l'adolescence sur la contraception réduit le taux de grossesses non prévues durant toute la vie procréative. Face à ces constats, les objectifs de l'étude sont de connaître les logiques de construction des adolescents de sexe masculin dans le rôle qu'ils peuvent jouer dans le couple en matière de contraception, et de déterminer les facteurs à améliorer dans l'éducation à la sexualité tout en renforçant la place du médecin généraliste. Une étude qualitative a été menée par entretiens semi-directifs auprès de dix jeunes hommes âgés de 15 à 18 ans, en Vendée. Les résultats mettent en avant que les adolescents se sentent bien informés alors que l'analyse des entretiens démontre qu'ils ont des lacunes. Ils sont en demande d'informations, adaptées et à jour des dernières connaissances scientifiques, et transmises de façon plus moderne et innovante. Ils ont un besoin d'identification et prônent des informations chocs et explicatives. L'éducation sur la contraception se fait principalement par le milieu scolaire, en discutant avec leur mère et par Internet. Pour autant les faiblesses éducatives reposent principalement sur un manque de moyens au niveau scolaire, une communication intrafamiliale restée taboue et des campagnes publiques de prévention trop sporadiques. Ils ont une vision plus actuelle de leur place dans le couple, participent à la discussion de la contraception avec leurs compagnes même s'ils ont un manque d'intérêt et de connaissances. Leur médecin généraliste n'aborde pas le thème de la contraception avec eux mais ils seraient prêts et intéressés que cela se produise. Une étude sur les freins des médecins généralistes à évoquer la contraception avec leur jeune patientèle masculine apporterait des pistes d'amélioration, ainsi qu'une enquête auprès des adolescentes pour connaître leur point de vue sur la place que tiennent leurs compagnons dans la contraception du couple.
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Bibliographie : Bibliogr. 41 réf.