Arrêt des antipsychotiques chez les patients porteurs de troubles cognitifs hospitalisés en court séjour gériatrique : étude observationnelle du devenir à 3 mois et analyse des facteurs liés à la reprise précoce

Introduction. Les troubles du comportement perturbateurs (TDCP) compliquent 80% des maladies d'Alzheimer et maladies apparentées. Des recommandations limitent la prescription d'antipsychotiques aux situations sévères, pour une utilisation courte. Quelques essais thérapeutiques sont en fave...

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Auteur principal : Cavet Motreul Anne (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Chevalet Pascal (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Arrêt des antipsychotiques chez les patients porteurs de troubles cognitifs hospitalisés en court séjour gériatrique : étude observationnelle du devenir à 3 mois et analyse des facteurs liés à la reprise précoce / Anne Cavet Motreul; sous la direction de Pascal Chevalet
Publié : [S.l.] : [s.n.] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (63 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2015
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Arrêt des antipsychotiques chez les patients porteurs de troubles cognitifs hospitalisés en court séjour gériatrique
Description
Résumé : Introduction. Les troubles du comportement perturbateurs (TDCP) compliquent 80% des maladies d'Alzheimer et maladies apparentées. Des recommandations limitent la prescription d'antipsychotiques aux situations sévères, pour une utilisation courte. Quelques essais thérapeutiques sont en faveur de l'arrêt des antipsychotiques (AAPS) sauf pour les TDCP sévères ou productifs. Notre objectif était d'évaluer le taux de reprise d'un antipsychotique et d'analyser les facteurs semblant liés à cette reprise. Méthodes. Cette étude observationnelle incluait des sujets âgés déments, ayant un AAPS en cours d'hospitalisation. Les caractéristiques générales du sujet, de son fonctionnement psychologique, de sa maladie, de son environnement, des TDCP, du traitement antipsychotique et du contexte de l'arrêt ont été renseignés. A 3 mois nous avons relevé la reprise ou non d'un antipsychotique. Résultats 29 sujets ont été inclus, majoritairement institutionnalisés (n = 18), 25 patients ont été réévalués. Le taux de reprise des antipsychotiques était de 52%. Il existait une relation entre reprise ou non du traitement et le diagnostic de démence à composante cérébro-vasculaire (p = 0,03), la prescription d'une alternative médicamenteuse (p = 0,04), la dose (p = 0,0001) et la durée (p = 0,009) du traitement antipsychotique. Conclusion. Notre étude rapporte un taux d'échec supérieur à ceux des essais randomisés contrôlés et suggère l'implication, en pratique courante, d'autres facteurs que les TDCP eux-mêmes dans le succès de l'AAPS.
Bibliographie : Bibliogr. f. 42-44, 37 réf.