Le point sur l'utilisation des biomatériaux dans le traitement chirurgical des péri-implantites

Les complications implantaires infectieuses que sont la mucosite et la péri-implantite représentent un enjeu de santé publique déterminant dans le taux de survie des implants posés. En effet, la fréquence de la péri-implantite est estimée à 18,8% des patients et 9,6% des implants, d'après Momen...

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Détails bibliographiques
Auteur principal : Gervais Pierre-Marie (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Odontologie Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Struillou Xavier (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Le point sur l'utilisation des biomatériaux dans le traitement chirurgical des péri-implantites / Pierre-Marie Gervais; sous la direction de Xavier Struillou
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2015
Description matérielle : 1 vol. (115 f.)
Note de thèse : Thèse d'exercice : Chirurgie dentaire : Nantes : 2015
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: Le point sur l'utilisation des biomatériaux dans le traitement chirurgical des péri-implantites
Description
Résumé : Les complications implantaires infectieuses que sont la mucosite et la péri-implantite représentent un enjeu de santé publique déterminant dans le taux de survie des implants posés. En effet, la fréquence de la péri-implantite est estimée à 18,8% des patients et 9,6% des implants, d'après Momen A. Atieh (2013). Le traitement d'une péri-implantite peut indiquer d'intervenir chirurgicalement, en associant l'utilisation d'un substitut osseux et d'une membrane, en s'inspirant du concept de la régénération osseuse guidée (ROG). Cela nécessite une décontamination des surfaces implantaires préalable, à l'aide d'une instrumentation adaptée. Cette revue de la littérature recense différents biomatériaux pour combler les défauts osseux associés aux péri-implantites. Les hydroxyapatites d'origine bovine sont les plus documentées, toutefois une seule étude randomisée contrôlée démontre que le Bio-Oss® est significativement plus efficace que l'os autogène pour le comblement osseux d'un défaut péri-implantaire (Aghazadeh et al, 2012). Malheureusement, le gain osseux obtenu (d'1 mm, en moyenne, en 1 an) ne se révèle pas décisif en pratique clinique. Ces articles ne nous fournissent pas de RCT comparant un substitut osseux ou une membrane, à un groupe contrôle recevant une désinfection à l'aveugle ou un lambeau d'accès repositionné. À ce jour, il nous semble difficile de tirer des conclusions définitives à cause des différences de protocole des études et à la faible puissance de celles-ci. Afin d'obtenir des résultats comparables, les études devraient respecter les critères établis par le 8ème European Workshop on Periodontology (2012), de façon à définir le stade clinique de péri-implantite par des indices comme la profondeur de poche, le BOP ou le niveau osseux et prendre en considération l'état parodontal des patients. Un critère de jugement principal, consensuel, devrait être adopté : une absence d'inflammation de la muqueuse, une réduction de la profondeur de poche et des changements de niveaux osseux. Un critère composite de résolution de la maladie pourrait y être ajouté: l'absence de poche profonde avec saignement ou suppuration, aucune perte osseuse supplémentaire et la survie de l'implant.
Bibliographie : Bibliogr. 154 réf.