Faut-il aborder la sexualité avec les garçons de 15 à 18 ans en consultation de médecine générale ? : le point de vue des jeunes

Introduction : La sexualité s'éveille à l'adolescence. L'éducation pour la santé des adolescents doit tenir compte de la sexualité. Leurs doutes et interrogations attendent des réponses. Moins de 2/3 des médecins abordent le sujet qui est plus discuté avec les jeunes filles qu'av...

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Auteurs principaux : Pichon Julien (Auteur), Benoteau Anne-Claire (Directeur de thèse)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Faut-il aborder la sexualité avec les garçons de 15 à 18 ans en consultation de médecine générale ? : le point de vue des jeunes / Julien Pichon; sous la direction de Anne-Claire Benoteau
Publié : [Lieu de publication inconnu] : [éditeur inconnu] , 2016
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Note de thèse : Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2016
Sujets :
Documents associés : Reproduction de: Faut-il aborder la sexualité avec les garçons de 15 à 18 ans en consultation de médecine générale ?
Description
Résumé : Introduction : La sexualité s'éveille à l'adolescence. L'éducation pour la santé des adolescents doit tenir compte de la sexualité. Leurs doutes et interrogations attendent des réponses. Moins de 2/3 des médecins abordent le sujet qui est plus discuté avec les jeunes filles qu'avec les garçons. L'objectif principal de ce travail était d'identifier les attentes des garçons de 15 à 18 ans vis-à-vis du médecin généraliste sur le thème de la sexualité. Les objectifs secondaires étaient de déterminer leurs sources d'information et leurs difficultés face à l'évocation du sujet. Méthodes : Cette étude qualitative a été effectuée à l'aide d'entretiens semi-dirigés auprès de garçons de 15 à 18 ans choisis en fonction du niveau scolaire, du milieu socio-culturel et du médecin référent. Les questions portaient sur la relation avec le médecin, les représentations, les sources d'informations et leurs points de vue vis-à-vis du médecin généraliste qui aborde le sujet. Résultats : Seize entretiens ont été réalisés. Le médecin généraliste n'était pas considéré comme l'interlocuteur privilégié. Les garçons ne souhaitaient pas qu'il aborde le sujet spontanément par crainte d'être mal à l'aise car il s'agissait de leur intimité. Les amis étaient considérés comme les interlocuteurs prioritaires. L'école enseignait la base de leurs connaissances et était le lieu de premier recours à un professionnel de santé (infirmière scolaire). Conclusion : La sexualité n'est pas le thème que les jeunes souhaitent aborder avec le médecin généraliste. Lorsqu'ils ont des questions, ils préfèrent utiliser internet ou s'adresser à d'autres interlocuteurs comme les amis ou la famille sur le sujet. Le médecin peut ouvrir la discussion, par exemple avec l'outil des 5S. En l'absence de réponse, communiquer l'adresse de sites internet contrôlés semble être la conduite la plus conforme à leurs attentes.
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Bibliographie : Bibliogr. 51 réf.