Résumé : |
Les lésions endo-parodontales constituent, encore aujourd'hui, un thème largement débattu dans la littérature scientifique. L'identification du facteur causal de ces pathologies combinées et les confusions de classifications restent problématiques. Ainsi le praticien éprouve encore des difficultés de diagnostic différentiel, ce qui peut donner lieu à des échecs de traitement. Les objectifs de cette thèse sont doubles. Tout d'abord, elle permet de faire le point sur l'étiologie réelle des lésions endo-parodontales grâce à une analyse de la littérature. Elle a aussi vocation à éclairer le praticien sur la prise en charge thérapeutique au moyen d'un arbre décisionnel. La démarche diagnostique est basée sur une anamnèse, des examens cliniques et radiologiques précis agrémentés de différents tests diagnostiques. La fracture radiculaire verticale constitue le principal diagnostic différentiel des lésions endo-parodontales. La prise en charge thérapeutique de telles lésions, dont le pronostic est inférieur à celui des lésions d'origine endodontique pure et parodontale pure, est fastidieuse pour le patient comme pour le praticien car elle nécessite de nombreuses périodes de réévaluation. Les thérapeutiques endodontiques et parodontales sont réalisées en premier lieu et menées de front pour espérer un bon contrôle de l'infection. Dans certains cas cependant, le praticien doit avoir recours à la chirurgie et peut être amené à pratiquer une chirurgie d'assainissement associée ou non à un comblement, voire une amputation radiculaire. En dernier recours et quand le pronostic est sans espoir, l'extraction est envisagée.
|