Mucites orales chimio-induites, quelles stratégies thérapeutiques privilégier ?
Les mucites orales sont des effets indésirables potentiellement graves survenant notamment lors des conditionnements d'auto et d'allogreffes de moelle pour traiter des patients atteints d'hémopathies malignes. L'objectif de ce travail a été de déterminer quelles stratégies thérap...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Mucites orales chimio-induites, quelles stratégies thérapeutiques privilégier ? / Pauline Quint Pouilloux; sous la direction de Patrick Thomaré, Clémentine Fronteau |
Publié : |
[Lieu de publication inconnu] :
[éditeur inconnu]
, 2016 |
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Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Mémoire du D.E.S. : Pharmacie hospitalière et des collectivités : Nantes : 2016 Reproduction de : Thèse d'exercice : Pharmacie : Nantes : 2016 |
Sujets : | |
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Mucites orales chimio-induites, quelles stratégies thérapeutiques privilégier ? |
Résumé : | Les mucites orales sont des effets indésirables potentiellement graves survenant notamment lors des conditionnements d'auto et d'allogreffes de moelle pour traiter des patients atteints d'hémopathies malignes. L'objectif de ce travail a été de déterminer quelles stratégies thérapeutiques privilégier pour la prévention et le traitement des mucites orales chimio-induites au CHU de Nantes. Ce travail s'appuie sur une étude clinique médico-économique promue et réalisée par le CHU de Nantes. Le but de l'étude a été de déterminer si le dispositif médical à usage local Caphosol®, avait un avantage sur la réduction du nombre de jours de mucite sévère versus bains de bouche standard. L'étude est réalisée sur une cohorte de patients atteints de myélome multiple ou de lymphome non Hodgkinien traités par autogreffe ou allogreffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) après conditionnement par BEAM, melphalan haute dose ou contenant du busulfan. L'incidence et la durée des mucites sévères tous patients confondus sont respectivement de 29% et 1,34 (+/- 2,75) jours. Il n'existe pas de différence d'efficacité entre les deux bras de traitement. Dans notre étude, la durée des mucites orales sévères rapportée est plus courte que celle décrite dans la littérature. Une des hypothèses pourrait être la réalisation d'un bilan bucco-dentaire interventionnel systématique en amont de la greffe et une bonne compliance aux traitements évalués. En concertation entre hématologues et pharmaciens, la stratégie est de ne plus recourir au Caphosol® dans la prise en charge d'une greffe de cellules hématopoïétiques chez les patients adultes recevant des conditionnements myéloablatifs (type BEAM, melphalan HD ou busulfan). Le traitement à privilégier serait la réalisation de bains de bouche à base de bicarbonates de sodium en alternance avec de la chlorhexidine non alcoolique à distance des repas et des brossages dentaires |
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Bibliographie : | Bibliogr. 76 réf. |