Résumé : |
Le médecin généraliste et le pharmacien d'officine sont deux acteurs indispensables et complémentaires des soins primaires au sein du système de santé français. Le développement de leur coopération, souhaité par le législateur, reste une étape ardue, semblant être freiné en partie, par des difficultés de communication. Objectifs: Déterminer les difficultés dans l'initiation de la communication téléphonique rencontrées par l'officine (fréquence des appels émis, accessibilité du médecin généraliste) et étude des motifs d'appels. Méthodes: Etude exploratoire, quantitative, menée sur 23 officines de Loire Atlantique durant un mois, consistant à répertorier l'ensemble des appels émis par ces officines vers les cabinets de médecine générale. Résultats: 97% des contacts téléphoniques émis ont obtenu une réponse du cabinet médical, avec une moyenne d'1,4 appels par contact. 85% des réponses étaient obtenues dans l'heure suivant l'initiation de l'appel. Dans 82% des cas, le médecin demandé par le pharmacien était joint. Il a été retenu un nombre important de contacts qui auraient pu être évités (46%). Conclusion: L initiation du contact semble satisfaisante entre la pharmacie et le médecin généraliste, bien que perfectible par des règles de communication à définir conjointement. Cette communication devrait évoluer avec le Dossier Médical Partagé et la Messagerie Sécurisée de Santé.
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