Remodelage osseux sagittal et vertical après géniopalatine fonctionnelle : étude rétrospective tridimensionnelle à propos de 36 cas
La dégradation des résultats cliniques après génioplastie fonctionnelle est souvent associé à un remodelage osseux symphysaire dont l'évaluation est imprécise sur radiographies conventionnelles. L'objectif de cette étude était d'évaluer le remodelage osseux postopératoire des géniopla...
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Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Remodelage osseux sagittal et vertical après géniopalatine fonctionnelle : étude rétrospective tridimensionnelle à propos de 36 cas / Carine Koudougou; sous la direction de Julien Guiol |
Publié : |
[Lieu de publication inconnu] :
[éditeur inconnu]
, 2016 |
Description matérielle : | 1 vol. (26 f.) |
Note de thèse : | Thèse d'exercice : Médecine. Chirurgie générale : Nantes : 2016 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduit comme:
Remodelage osseux sagittal et vertical après géniopalatine fonctionnelle |
Résumé : | La dégradation des résultats cliniques après génioplastie fonctionnelle est souvent associé à un remodelage osseux symphysaire dont l'évaluation est imprécise sur radiographies conventionnelles. L'objectif de cette étude était d'évaluer le remodelage osseux postopératoire des génioplasties par une analyse tridimensionnelle sur Tomographie volumique à faisceau conique (CBCT). Matériel et méthodes : 36 patients opérés d'une génioplastie fonctionnelle ont été inclus dans cette étude rétrospective. Ils ont été divisés en groupes de suivi précoce et/ou tardif. Les génioplasties par glissement ont été distinguées des génioplasties de transposition. Les variations sagittales et verticales du pogonion et du point menton ont été recueillies selon un modèle d'analyse tridimensionnelle. Résultats : La résorption osseuse était statistiquement significative et corrélée à l'amplitude d'avancée (p<0,05) mais équivalente entre les sliding et jumping génioplasties (21,4% versus 24,4% au pogonion à 12 mois, p=0,47). La résorption était encore active entre 6 et 12 mois (14,9% versus 27,3% au pogonion, 18,5% versus 29,6%, p=0,031). Il existait une corrélation significative entre la diminution de hauteur symphysaire et l'importance de la récidive verticale. Les jumping genioplasties avaient une tendance significativement plus élevée à la récidive de l'excès vertical antérieur (47% versus 24,3%, p=0,02). Discussion : Cette étude a permis d'évaluer de façon précise le remodelage osseux sagittal et vertical et les facteurs l'influençant. Le choix de la technique chirurgicale doit tenir compte de l'importance des corrections à réaliser. Le suivi radio-clinique après génioplastie fonctionnelle semble indispensable sur une durée minimale d'un an. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 29 réf. |