Évêques, pouvoir et société à Byzance, VIIIe-XIe siècle : territoires, communautés et individus dans la société provinciale byzantine

Dans la société byzantine, éminemment chrétienne, les évêques jouent un rôle qui dépasse de loin celui qu on leur assigne aujourd hui, avant tout celui de pasteur du troupeau. Ce sont en effet des personnages publics, qui se sont imposés comme une nouvelle catégorie de fonctionnaires ; quand leur ré...

Description complète

Enregistré dans:
Détails bibliographiques
Auteur principal : Moulet Benjamin (Auteur)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : Évêques, pouvoir et société à Byzance, VIIIe-XIe siècle : territoires, communautés et individus dans la société provinciale byzantine / Benjamin Moulet
Publié : Paris : Publications de la Sorbonne , 2016
Accès en ligne : Accès Nantes Université
Accès direct soit depuis les campus via le réseau ou le wifi eduroam soit à distance avec un compte @etu.univ-nantes.fr ou @univ-nantes.fr
Sujets :
Documents associés : Autre format: Evêques, pouvoir et société à Byzance, VIIIe-XIe siècle
Description
Résumé : Dans la société byzantine, éminemment chrétienne, les évêques jouent un rôle qui dépasse de loin celui qu on leur assigne aujourd hui, avant tout celui de pasteur du troupeau. Ce sont en effet des personnages publics, qui se sont imposés comme une nouvelle catégorie de fonctionnaires ; quand leur rémunération n est pas directement allouée par l État, elle provient des dotations foncières de l évêché, qui sont des terres publiques. Des fonctionnaires particuliers, puisqu ils sont les détenteurs de la succession apostolique apportée par leur consécration et que, réunis sur convocation de l Empereur en conciles, ils définissent le dogme. Comprendre le fonctionnement de ce groupe social est donc nécessaire pour saisir la nature de la société byzantine, d autant que, dans un monde fortement dominé par la capitale, Constantinople, du moins dans les sources qui nous sont parvenues et qui ont été le plus étudiées, ils permettent de saisir une partie de la réalité provinciale qui nous échappe trop souvent. Benjamin Moulet s est attelé à cette tâche délicate qu il a su mener avec bonheur en seulement quatre ans. Il a justement écarté l étude de cet évêque très particulier qu était le patriarche de Constantinople, de façon à bien centrer son propos sur la province, même si, bien entendu, les évêques ne manquent pas d accourir ou d intervenir très fréquemment dans la capitale. Pour parvenir à cette fin, il a dépouillé une très large palette de sources de tous ordres, depuis les récits hagiographiques et les chroniques jusqu aux sceaux, en passant par les Notitiæ Episcopatuum, particulièrement délicates à utiliser, dont il a su patiemment démêler les fils pour nous fournir autant que faire se pouvait une géographie que l on trouvera dans les cartes. Assurément, rares sont les sources disponibles parlant des évêques byzantins du début du VIIIe au début du XIe siècle qui lui auront échappé ; toutes sont critiquées avec sûreté. De plus, Benjamin Moulet ne recevait que de façon tout à fait marginale le secours d une archéologie encore insuffisamment développée dans le vaste territoire considéré.
Notes : Description d'après la consultation, 2017-03-24
Titre provenant de la page de titre du document électronique
La pagination de l'édition imprimée correspondante est de : 613 p.
Configuration requise : Navigateur Web
Bibliographie : Bibliogr. Index
ISBN : 978-2-85944-831-8