Henri Barbusse et la culture religieuse
La nécessité du spirituel qui s impose à Henri Barbusse (1873-1935) depuis ses plus jeunes années l incite à poursuivre à travers son œuvre la quête d une alternative à cette divinité dont il ne cesse de déplorer l absence. À la fin du XIXe siècle, l écrivain traduit son refus de toute transcendance...
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Collectivités auteurs : | , , , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Henri Barbusse et la culture religieuse / Jérémy Camus; sous la direction de Régis Tettamanzi et de Philippe Baudorre |
Publié : |
2016 |
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Note de thèse : | Thèse de doctorat : Langue et littérature francaises : Nantes : 2016 |
Sujets : |
Résumé : | La nécessité du spirituel qui s impose à Henri Barbusse (1873-1935) depuis ses plus jeunes années l incite à poursuivre à travers son œuvre la quête d une alternative à cette divinité dont il ne cesse de déplorer l absence. À la fin du XIXe siècle, l écrivain traduit son refus de toute transcendance en revendiquant le caractère sacré de son cœur, qu il pressent comme la source de l infini. Ses premiers écrits dénotent ainsi sa volonté de se forger une religion du cœur , résolument immanente. Puis son expérience du front donne lieu à une profonde prise de conscience politique, non moins spirituelle cependant car elle éveille en lui une foi nouvelle. Il dépasse alors son individualisme d avant-guerre pour orienter sa réflexion vers le collectif. En somme la Grande Guerre ne marque pas une rupture dans son œuvre littéraire, mais représente bien au contraire une évolution de perspective, voire même un accomplissement. Son adhésion au Parti communiste français en 1923 rend compte de la ferveur religieuse qu il éprouve vis-à-vis de la révolution russe, et nous permet de comprendre que la doctrine marxiste incarne l aboutissement de sa quête d une alternative à Dieu. À partir de ces éléments, notre travail se propose d étudier la manière dont Barbusse appréhende la culture religieuse, afin de montrer que cet aspect particulier de sa trajectoire intellectuelle révèle la profonde continuité qui caractérise son œuvre littéraire. À la fois acteur et témoin d une époque en proie aux contradictions propres à la modernité, l écrivain n aura cessé d affirmer dans ses écrits sa volonté d exprimer les aspirations spirituelles de sa génération. Since his childhood, Henri Barbusse (1873-1935) feels deep inside him the necessity of the spirituality. This feeling leads him to pursue, through his work, the quest for an alternative to a missing God. At the end of the XIXth century, the author expresses his refusal of any transcendence by claiming the sacredness of his heart, which represents to him the source of the infinite. His first writings indicate his willingness to forge an immanent religion, a religion of the heart. Then his life as a soldier during the First World War leads him to a political realisation, no less spiritual because it awakens in him a new faith. Through this realisation, he exceeds its pre-war individualism to guide its reflection toward the collective. So the First World War does not break with his previous literary work, but rather represents a change in perspective, even an achievement. His adherence to the French Communist Party in 1923 reflects the religious fervour he felts with regard to the Russian revolution, and enables us to understand that the Marxist doctrine embodies the completion of his quest for an alternative to God. From there, our work aims to study how Barbusse considers the religious culture, in order to show that this particular aspect of his intellectual progression reveals the profound continuity that characterizes his literary work. Both actor and witness of a time marked by contradictions of modernity, Barbusse never stopped to affirm his willingness to express the spiritual aspirations of his generation. |
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Variantes de titre : | Henri Barbusse and the religious culture |
Notes : | Titre provenant de l'écran-titre Ecole(s) Doctorale(s) : École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) Partenaire(s) de recherche : Université Bretagne Loire (COMUE), Laboratoire l'Antique, le moderne (Nantes) (Laboratoire) Autre(s) contribution(s) : Bruno Curatolo (Président du jury) ; Michel Niqueux (Rapporteur(s)) |
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