La sensibilisation au don d organes en médecine générale : étude qualitative auprès de jeunes patients âgés de 16 à 25 ans

Introduction : malgré sa légitimité, aucun dialogue sur le don d'organes n'existe entre les patients et le médecin généraliste. Nos objectifs sont de mettre en évidence les freins empêchant les jeunes âgés de 16 à 25 ans de traiter le sujet en consultation, et leurs attentes de la part du...

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Auteur principal : Ibrahim Haissam (Auteur)
Collectivités auteurs : Université de Nantes 1962-2021 (Organisme de soutenance), Nantes Université Pôle Santé UFR Médecine et Techniques Médicales Nantes (Organisme de soutenance)
Autres auteurs : Vartanian Cyrille (Directeur de thèse)
Format : Thèse ou mémoire
Langue : français
Titre complet : La sensibilisation au don d organes en médecine générale : étude qualitative auprès de jeunes patients âgés de 16 à 25 ans / Haissam Ibrahim; sous la direction de Cyrille Vartanian
Publié : 2017
Description matérielle : 1 vol. (154 f.) + 1 Cédérom
Note de thèse : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017
Sujets :
Documents associés : Reproduit comme: La sensibilisation au don d organes en médecine générale
Description
Résumé : Introduction : malgré sa légitimité, aucun dialogue sur le don d'organes n'existe entre les patients et le médecin généraliste. Nos objectifs sont de mettre en évidence les freins empêchant les jeunes âgés de 16 à 25 ans de traiter le sujet en consultation, et leurs attentes de la part du médecin généraliste. Méthodes : 18 entretiens semi-dirigés auprès de jeunes patients (17 à 25 ans), à l'aide d'une grille d'entretien, ont été enregistrés. Résultats : il existe plusieurs freins : le sujet, morbide, est difficile à aborder, pour les patients et le médecin. En discuter en consultation est d'autant plus compliqué que le patient, avec son passé et sa sensibilité, se sent mal à l'aise face au médecin, qui par son comportement, ne le met pas toujours dans les meilleurs conditions. Aussi, le don d'organes n'est pas rentré dans les moeurs de réflexions et discussions, contrairement à d'autres sujets considérés comme plus important pour le développement de nos patients. La désinformation (croyances personnelles, familiales, religieuses, et sociétales) n'incite pas à la discussion. La campagne de sensibilisation, jugée inefficace, n'emploie pas les modalités et outils d'information nécessaires et devrait s'inspirer d'autres modèles. Les patients ont une certaine attente concernant le médecin généraliste: qu'il participe objectivement, grâce à ses connaissances et son expérience, à la campagne de prévention. Ils attendent des réponses précises et clairs sur les principes législatifs, le processus de transplantation, les conséquences d'un don, les données épidémiologiques et les définitions. Conclusion : parmi ces freins, certains sont réversibles, mais celà nécessite une motivation et une implication du médecin dans la campagne, basée sur une auto et hétéroformation sur le sujet du don d'organes.
Notes : Le CD-ROM contient la retranscription de 18 entretiens
Bibliographie : Bibliogr. f. 146-152, 70 réf.