Facteurs prédictifs d'efficacité du ballon de Bakri dans les hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse
Objectifs : Évaluer l'efficacité du ballon de Bakri dans les hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse et identifier les facteurs prédictifs de sa réussite. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective dans cinq maternités des Pays de la Loire. La...
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Collectivités auteurs : | , , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Facteurs prédictifs d'efficacité du ballon de Bakri dans les hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse / Manon Chatellier; sous la direction de Guillaume Ducarme |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2017 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Mémoire de sage-femme : Médecine : Nantes : 2017 |
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Facteurs prédictifs d'efficacité du ballon de Bakri dans les hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse |
Résumé : | Objectifs : Évaluer l'efficacité du ballon de Bakri dans les hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse et identifier les facteurs prédictifs de sa réussite. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective dans cinq maternités des Pays de la Loire. La population concernée était les femmes ayant bénéficié d'un ballon de Bakri dans la prise en charge de leur hémorragie du post-partum après leur accouchement par voie basse, de janvier 2011 à décembre 2015 (inclus). La réussite du ballon correspondait à l'arrêt des saignements suite à l'utilisation de celui-ci et l'échec au recours à d'autres techniques (embolisation ou chirurgie). Une analyse multivariée a été utilisée pour estimer les facteurs prédictifs d'efficacité. Résultats : Le ballon de Bakri a été utilisé chez 108 patientes et le taux de réussite global était de 74,1%. L obésité (IMC >= 30 kg/m ) était significativement plus fréquente dans le groupe échec (25,9% versus 8,1%, p=0,03). La durée moyenne du travail était significativement plus basse en cas d'échec (363,9 +- 314,0 minutes versus 549,7 +- 418,9, p=0,04). L'utilisation d'acide tranéxamique (Exacyl®) (67,9% versus 43,8%, p=0,03) est significativement plus importantes dans le groupe échec . Le délai moyen lors de la pose d'un second dispositif (lorsque le premier a échoué) est significativement plus court dans l'échantillon réussite (97,3 +- 37,5 minutes versus 228,4 +- 17,2, p<10-4). Des pertes sanguines inférieures ou égales à 1500cc lors de la pose du ballon de Bakri étaient plus fréquentes dans le groupe réussite (60,0% versus 36,0%, p=0,04). L IMC >= 30 kg/m était prédictif d un échec du ballon de Bakri (OR : 4,40 ; IC à 95% : 1,06-18,31). L'augmentation du volume des pertes sanguines lors de la pose du premier ballon de Bakri semblait être prédictive d un échec du ballon (OR : 1,001 ; IC à 95% : 1,000-1,002). Cependant, nous avons seulement une tendance à la significativité avec un p=0,055. Conclusion : Le ballon de Bakri est une méthode efficace dans le traitement des hémorragies du post-partum après un accouchement par voie basse. L IMC >= 30 kg/m constitue un facteur prédictif d'échec, il faut donc éviter d'utiliser le ballon chez les femmes obèses. Enfin, des pertes sanguines inférieures ou égales à 1500cc lors de la pose du ballon de Bakri sont préconisées. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2017-07-28 L'impression du document génère 71 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 30 réf. |