Comparaison des approches endovasculaire, épicardique et sous-cutanée dans le défibrillateur pédiatrique : apport du registre IChildren
Introduction : le défibrillateur automatique implantable est incontournable en prévention de la mort subite d'origine rythmique au sein de la population pédiatrique. Il existe un taux élevé de complications affectant l'enfant à court et à long terme. L'objectif de notre étude est de d...
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Auteurs principaux : | , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Comparaison des approches endovasculaire, épicardique et sous-cutanée dans le défibrillateur pédiatrique : apport du registre IChildren / Léa Guerma; sous la direction de Jean-Baptiste Gourraud |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2017 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
|
Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Cardiologie et maladies vasculaires : Nantes : 2017 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
Comparaison des approches endovasculaire, épicardique et sous-cutanée dans le défibrillateur pédiatrique |
Résumé : | Introduction : le défibrillateur automatique implantable est incontournable en prévention de la mort subite d'origine rythmique au sein de la population pédiatrique. Il existe un taux élevé de complications affectant l'enfant à court et à long terme. L'objectif de notre étude est de déterminer la technique d'implantation (transveineuse, chirurgicale, sous cutanée) la plus sûre, en les comparant en terme de complications et d'efficacité. Méthode : 86 patients de 16 ans ou moins, implantés d'un défibrillateur à partir de 2005 et ayant au moins un an de suivi, ont été inclus parmi 9 centres français. Le critère de jugement principal était la survenue d'une complication tardive (> 30j) parmi l'infection de sonde ou de loge, le déplacement de sonde, la fracture de sonde, la dysfonction du boitier, le choc inefficace. Résultats : l'âge moyen d'implantation était de de 13 +- 3 ans. Parmi ces enfants, 38 (44%) étaient atteints d'une cardiopathie structurelle, 25 (30%) présentaient une canalopathie, 11 (13%) présentaient une cardiopathie congénitale. 62,8% des enfants étaient implantés par voie transveineuse, 32, 6 % par voie chirurgicale, 4,7 % par abord sous cutané. Les enfants du groupe chirurgical étaient significativement plus jeunes (p=0,0056) et leur poids plus bas (p=0,018) que le groupe transveineux. L'incidence globale des complications tardives était de 26,7%. Elles concernaient 22,2% et 28,6 % des enfants implantés par voie transveineuse et chirurgicale respectivement.Nous ne retrouvions pas de différence significative en terme de survie sans évènement entre les deux groupes avec une survie à 72 mois de 69,5 % et 62,6 % pour le groupe chirurgical et transveineux respectivement (p=0,57). Il n'y avait pas de différence significative en terme de chocs inappropriés entre les deux techniques. Conclusion : cette étude ne retrouve pas de différence significative en terme de survenue de complications ou en terme d'efficacité dans la prévention de la mort subite entre les enfants implantés par voie transveineuse ou chirurgicale. Ceci plaide pour l'implantation d'un défibrillateur automatique implantable par voie chirurgicale chez les enfants n'ayant pas fini leur croissance, en laissant les abords vasculaires libres pour l'avenir. La place du DAI sous cutané reste encore à définir. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2017-12-04 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 42 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 79 réf. |