Impact de l'échec d'extubation sur le devenir neurologique à 3 mois des patients cérébrolésés graves hospitalisés en réanimation
L'incidence de l'échec du sevrage ventilatoire est élevée en réanimation (10-20%) et associé à une augmentation de la morbi-mortalité. De nombreuses études soulignent que les patients cérébrolésés présentent un risque accru d'échec d'extubation. L'objectif de cette étude est...
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Impact de l'échec d'extubation sur le devenir neurologique à 3 mois des patients cérébrolésés graves hospitalisés en réanimation / Antoine Bos; sous la direction de Raphaël Cinotti |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2017 |
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Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Anesthésie-Réanimation : Nantes : 2017 |
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Impact de l'échec d'extubation sur le devenir neurologique à 3 mois des patients cérébrolésés graves hospitalisés en réanimation |
Résumé : | L'incidence de l'échec du sevrage ventilatoire est élevée en réanimation (10-20%) et associé à une augmentation de la morbi-mortalité. De nombreuses études soulignent que les patients cérébrolésés présentent un risque accru d'échec d'extubation. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'impact de l'échec d'extubation sur le pronostic neurologique de ces patients. Les données, de trois différentes études ont été rassemblées : la cohorte ATLANREA-GO, l'étude BI-VILI et la mise en place d'un protocole de standardisation des soins dans deux réanimations du CHU de Nantes. Le mauvais devenir neurologique à trois mois était défini par un GOS-E à J90 de 1 à 4. Au total, les données de 2944 patients ont été recueillies et 1974 patients ont eu au moins une tentative d'extubation. L'âge moyen était de 54 +-18 ans, le score de Glasgow médian à l'admission était de 7 (4 9). L'incidence d'échec de sevrage ventilatoire, défini par la nécessité de ré-intuber le patient dans les 48h après son extubation, était retrouvé chez 269 (9%) patients. Les durées de ventilation et de séjour en réanimation étaient plus importantes en cas d'échec d'extubation : 20 (11 29) jours vs 11 (5 19) jours (p<0,05) et 26 (17 36) jours vs 16 (9 26) jours (p<0,05) respectivement. A 3 mois, 895 (30%) des patients avait un mauvais devenir neurologique. Après ajustement sur la gravité, l'échec d'extubation n'apparaissait pas comme un facteur indépendant de mauvais pronostic neurologique (OR 2,05 - IC 95% 0,82 4,87, p=0,11). Chez les patients cérébrolésés graves hospitalisés en réanimation, l'échec d'extubation n'était pas un facteur indépendant de mauvais devenir neurologique à 3 mois. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2017-12-11 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 30 p. |
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Bibliographie : | Bibliogr. 40 réf. |