Place de la simulation dans la formation initiale des urgentistes : enquête nationale observationnelle
Introduction : la simulation apparaît aujourd'hui comme un outil indispensable dans l'apprentissage de compétences médicales techniques et non techniques, tout en respectant le principe éthique suivant : Jamais la première fois sur le patient . Actuellement, l'intégration de la simula...
Auteurs principaux : | , |
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Collectivités auteurs : | , |
Format : | Thèse ou mémoire |
Langue : | français |
Titre complet : | Place de la simulation dans la formation initiale des urgentistes : enquête nationale observationnelle / Milena Allain; sous la direction de Vincent Kuczer |
Publié : |
Nantes :
Université de Nantes
, 2017 |
Accès en ligne : |
Accès Nantes Université
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Note de thèse : | Reproduction de : Thèse d'exercice : Médecine. Médecine générale : Nantes : 2017 |
Sujets : | |
Documents associés : | Reproduction de:
Place de la simulation dans la formation initiale des urgentistes |
Résumé : | Introduction : la simulation apparaît aujourd'hui comme un outil indispensable dans l'apprentissage de compétences médicales techniques et non techniques, tout en respectant le principe éthique suivant : Jamais la première fois sur le patient . Actuellement, l'intégration de la simulation dans les programmes de formation n'est pas harmonisée : son cadre demeure à définir en prévision de l'ouverture du Diplôme de Spécialité de Médecine d'Urgence prévue pour l'automne 2017. Objectif de l'étude : cette étude propose d'évaluer l'utilisation de la simulation en France dans l'enseignement actuel de Médecine d'Urgence, afin de permettre la construction d'un parcours de formation par la simulation. Matériels et méthode : il s'agit d'une étude observationnelle multicentrique. Un questionnaire a été envoyé par e-mail à l'ensemble des responsables universitaires de France impliqués dans l'enseignement de Médecine d'Urgence. Les données ont été colligées dans Excel . Elles étaient à la fois quantitatives et qualitatives et concernaient le cadre, la structuration et le contenu de la formation par la simulation. Résultats : 25 centres universitaires sur 29 ont répondu au questionnaire. Parmi eux 23 utilisent la simulation (soit 92%), dont 22 la simulation Haute-Fidélité et 21 la simulation procédurale.ACR (22), Etat de Choc (21), Douleur Thoracique et Tachycardies (20), Traumatisé crânien et Traumatisé grave (17) sont les thématiques majoritairement abordées. Les gestes techniques les plus travaillés sont : Intubation (22), Intubation difficile (21), Ventilation assistée-contrôlée et Voie intra osseuse (18). En médiane la formation compte entre 2 et 3 jours de simulation par année de formation. Par ailleurs, dans 12 centres (soit 52%) les formateurs ont un temps professionnel dédié, et 15 centres (soit 65%) bénéficient de personnel salarié. Enfin, seulement 12 centres (52%) estiment plutôt respecter l'adage Jamais la première fois sur le patient . Discussion et conclusion : l'utilisation de la simulation dans l'enseignement de la Médecine d'Urgence est inégale. Les responsables pédagogiques interrogés semblent tomber d'accord quant aux principales thématiques et techniques à aborder. Le développement de la simulation semble souhaité de tous, mais demeure complexe en raison notamment de l'investissement humain et matériel que cela représente. Ces réponses pourraient fournir un axe de réflexion afin d'établir un programme de simulation commun à l'ensemble des facultés. |
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Notes : | Description d'après la consultation, 2017-12-14 Titre provenant de l'écran-titre L'impression du document génère 92 p. |
Configuration requise : | Un logiciel capable de lire un fichier au format PDF |
Bibliographie : | Bibliogr. 89 réf. |